Dépassé

J’écris ce billet ou je ne l’écris pas? Je publie ce billet ou je ne le publie pas? Au risque de passer pour mégalo, allez, je le publie. Ce n’est pas mon habitude de revenir sur un billet ou sur un “buzz” mais là, c’est un peu déstabilisant dans ma tête, alors j’ai finalement envie d’en parler.
Et si les 15 minutes de gloire de Warhol s’étaient transformées en 15 jours de visibilité sur Youtube? Un peu comme ce jeune homme, je m’interroge…

[youtube 69M_1ow_yEg]

Il y a un peu plus de 2 semaines, je publiais la vidéo “Ode aux bloggeurs” pour vous faire découvrir mes copains de la blogosphère. Le fait est que cette vidéo s’est d’abord retrouvée dans les vidéos sélectionnées de YouTube France, puis dans les vidéos choisies de YouTube Monde. Et le résultat est qu’à l’heure actuelle on approche des 40.000 visionnages. Ce n’était bien évidement pas calculé ni demandé, et je dois dire que je suis un peu dépassé par les conséquences : quelques 300 commentaires quasi en langage SMS sur YouTube, le lapin n’arrête pas de parler, MyPluggo reçoit des dizaines de demande de chat et les mails arrivent nombreux (un de mes premiers mecs, un ancien banquier, le président BDE de mon école avec qui on avait fait la campagne, des jeunes gens qui veulent me rencontrer, un futur gérant d’un snack à Vilnius qui veut que je lui réalise une vidéo…). J’imagine aussi que des collègues ont du tomber dessus…
Tous ces messages font bien évidement plaisir et sont touchants. Bien sûr, cette exposition est toute relative et elle redescendra très vite, tant mieux d’ailleurs (en fait, j’ai un peu hâte!). Mais la sensation est bizarre, comme si l’intimité du petit cercle (encore relatif, le “petit”) de la pédéblogaysphère sur laquelle je sévis se retrouvait un peu violé. C’est excitant mais perturbant. Excitant parce que surveiller ses stats est un peu le jeu du bloggeur lambda (même si pour moi ce n’est pas l’essentiel). Perturbant parce que tout ce que j’ai pu écrire se retrouve lu par plein de gens qui ne sont pas pas forcément dans la cible initiale du blog (même si je suis incapable de définir cette cible) mais en même temps, c’est le but d’un blog hein! Je me plains pas, je constate et je souligne un peu ce que je ressens. Excité, dépassé par les événements et perturbé!

Bon, voilà, la vie continue, le blog aussi, tout pareil. Je demande juste aux petits nouveaux de commenter en français et de ne pas se laisser aller comme sur un skyblog.

Une page se tourne…

…une recharge de Filofax se jette.
J’essaie de tenir un agenda à jour. En fait, je n’en ai pas trop besoin car j’ai une bonne mémoire pour retenir les dates de rendez-vous futurs, à court terme surtout. Mais j’aime bien l’idée de noter ce que je vais faire, pour pouvoir y revenir une fois l’événement passé. Et mon agenda est gros, c’est un Filofax. Les recharges de cette marque débutent en août et se terminent en juillet. Il faut donc que je fasse le changement, maintenant.

Même si parfois je le délaisse pour ma caboche, il me sert aussi à y entasser tout plein de choses. En fait, à chaque fois que je sors, j’essaie de garder une petite trace physique, que je glisse systématiquement dedans. Ce qui explique aussi, pourquoi il est si gros… C’est un petit peu sentimental, et c’est toujours un plaisir de reparcourir une année qui vient de s’écouler avec ce genre de souvenirs.
Au programme d’août 2006 à juillet 2007, il y avait en vrac : quelques dizaines de tickets de cinéma, mon pass pour le futuroscope, des flyers (Queen, Androgyny Party, Chatte à l’Okubi…), des adresses imprimées depuis ma boîte mail, des tickets de tramway d’Amsterdam, la carte et le numéro du serveur du bar Le Dietrich à Barcelone, des places de concerts-spectacles (Madonna, Pink, Emilie Simon, Cabaret, Lucie de Lammermoor à l’Opéra…), des cartes de visites d’artistes qui exposaient à la biennale d’art contemporain de Bastille, une paillette en forme de lunettes rapportée par TacTac du concert de Polnareff, des badges pour des expos, mon tout premier tête-à-tête avec Matoo, des cartes de restos, des numéros de téléphone sur des post-it…

Les restes de mon agenda 2006-2007

Une autre habitude qui m’habite (car je suis très mauvais en dates et en anniversaires), c’est de marquer d’une croix rouge le jour où j’embrasse un garçon pour la première fois… pour pouvoir souhaiter les premières fêtes gnian-gnian (qui n’ont malheureusement pas dépassées les 3 mois, cette année) : la nuit du 12 au 13 janvier pour le rêveur Thanos et le vendredi 4 mai pour le « grand » Arthur
Voilà donc 12 mois qui prennent fin, un autre cycle qui débute… Ca me fait un petit quelque chose à chaque fois de switcher entre 2 recharges, parce qu’une grande partie va passer à la poubelle (on ne peut pas tout garder indéfiniment, hein) et que les pages redeviennent blanches et vides.

Comment vivre plus longtemps… à 2

Ce matin, l’INSEE publie un étude intitulée « Les personnes en couple vivent plus longtemps ». Les données décrivent le surmortalité des personnes au dessus de 40 ans (en couple ou non) et elles nous racontent plusieurs choses assez intéressantes.

On apprend ainsi que 8 % des plus de 40 ans n’ont jamais vécu en couple de toute leur vie et qu’en étant célibataire après cet âge, le risque de surmortalité est plus grand. Surtout pour les hommes… Néanmoins, après 80 ans les éternels célibataires masculins survivent plus que les personnes vivant à 2. En ce qui concerne les dames : la probabilité de mourir est plus élevée lorsqu’elles sont séparées. La bonne nouvelle, c’est que se remettre en couple annule ce risque de surmortalité ; mais la mauvaise, c’est que se séparer à ces âges l’accroît, surtout dans les milieux sociaux défavorisés : le risque est 2 fois plus faible pour les cadres que pour les employés ou ouvriers.
Enfin, avoir 2 enfants réduit le risque de décès, et la réduction du risque est d’autant plus prononcée pour les hommes : donc pas 1, ni 3 ou 4, juste 2 !

Je vous le dis les amis, trouvons-nous quelqu’un avant 40 ans et procréons ou adoptons 2 fois, c’est une question de survie !!!

…et bien DANSEZ, maintenant!

Je vous ai déjà dit auparavant que je ne pouvais pas bosser sans musique. Surtout dans les périodes de rush, il me faut quelque chose qui bouge et qui me fasse tapoter rapidement mon clavier. Vous connaissez aussi mon goût prononcé pour l’électro…
A une époque, j’écoutais chaque semaine les Essential Mix de Pete Tong, sur Radio 1 (radio anglaise, du groupe BBC) : toujours des DJ internationaux très réputés excellaient derrière les platines. Je me suis remis ce matin à les écouter pour me donner du courage. En l’occurrence il y a un mix de 4 heures avec 5 DJ dont Paul Van Dyjk et David Guetta.
Le problème avec Guetta, c’est que tout ce qu’il touche est vraiment pas mal du tout. J’ai tous ces albums que l’ont peut critiquer comme étant assez commerciaux, mais le fait est que c’est terriblement efficace. En bossant, sur l’iPod en Vélib’, ou dans le métro le matin pour se réveiller, ça détonne. A l’image de ce morceau qui ouvre l’album Pop Life et qui est acidulé comme j’aime et qui bouge comme j’aime, et qui m’entraine comme j’aime…

[audio:trackG.mp3]

Et puis petit cadeau, je vous propose ici, le téléchargement (pour une période limitée) de son mix d’une heure dans l’Essential Mix @ Global Gathering, du 29 juillet dernier : Love is Gone, un remix de ouf’ de Breathe des Prodigy, l’excellentissime Silver Screen de Felix Da House Cat… Le tracklisting complet : .

Angoisse

En septembre dernier, j’ai entrepris de suivre un Master 2 – Recherche (ex-DEA), en plus de mon boulot actuel. De septembre à mai, j’ai galéré comme pas possible pour faire convenir mon emploi du temps entre ces 2 activités et prenant sur mes congés pour pouvoir aller en cours, passer des exams ou encore pondre des dossiers ou préparer des présentations. Ca a été dur et j’en ai franchement bavé.
L’année se termine bien évidement par la rédaction d’un mémoire qui compte pour une grande partie dans la notation finale. Seulement voilà, je n’ai pas encore rédigé ne serait-ce qu’une seule ligne de ce fichu papier… qui doit être rendu pour le début du mois de septembre. Soit dans pile un mois…
Je sais que je suis bon et performant au dernier moment, ça l’a toujours été, toujours, en période d’exams, les révisions la veille jusqu’à 3h du mat’, les rédactions de papiers à rendre, les concours : toujours la même chose, AU DERNIER MOMENT.
Et dans un mois, je dois rendre ce foutu mémoire. Je n’ai pas de données, seulement une bonne quinzaine de papiers, piste sur laquelle je vais me diriger. Un mois donc, un moment trop lointain pour me motiver, mais aussi une date trop proche qui me fait angoisser. Angoisser de passer mes soirées à ne pas m’y mettre, angoisser de voir que le temps file, angoisser de voir que je suis claqué en rentrant et que je préfère passer du temps à faire autre chose. La période de “vacances” est prévue du 15 août jusqu’à la fin du mois, le temps nécessaire pour aller jusqu’au bout, espérons-le. Pas de vraies vacances, quoi… Heureusement et c’est déjà un bon point, je ne les passerai pas à mater des séries car je me suis acquitté du visionnage de la saison 3 de LOST (génialissime, au passage). Bref, je me déteste dans ces moments là.
Pendant tout le premier semestre, j’ai été très fier d’annoncer que j’étais en train de prétendre à un autre Bac + 5, à mes amis, à mes mecs, au boulot… Aujourd’hui, période d’angoisse oblige, je songe à laisser tomber, tellement le temps file et tellement je ne ai pas commencé comme il le faudrait. Je n’ai jamais connu ce genre d’échec personnel auparavant.

Et puis en ce moment, je n’ai jamais eu une vie sociale aussi développée, autant d’amis à voir, autant de choses à partager… Aller à EuroDisney dimanche par exemple, c’était très bien, mais je ne suis pas sûr que l’on puisse dire que c’ait été très raisonnable.
Et puis aussi, il me manque des bras pour m’entourer, pour m’encourager, pour me réchauffer la nuit. Je sais pas pourquoi est-ce que ce désir est si présent en ce moment dans mon esprit, mais la perspective d’être seul me rend un peu maussade, bien que je vive très bien le célibat. Bon, je ne m’étendrai pas là-dessus, car même si j’avais l’occasion de rencontrer un mec, je l’enverrai bouler pendant ma période de rush (que je sens approcher vers la fin août). J’ai envie de câlins, de bras qu’on connait parfaitement, d’un sentiment partagé, d’un bien-être à 2, déjà connu dans le passé et là tout me revient en mémoire (des odeurs, des regrets, des souvenirs, tout ça… mais une autre époque aussi). AAaaaarrgh… Ca passera, oui, ça passera!

Voilà, un billet décousu, extrêmement personnel. C’est peut-être le gage qui me forcera à m’y mettre comme il le faudrait, en l’avouant sur le blog. Je vais donc passer un peu moins de temps ici et à lire mes amis bloggeurs, histoire de me sevrer un peu (ben ouais, blogger, c’est addictif!). Je vais commencer par changer ma page d’accueil de ma session Web, actuellement sur Netvibes (mon formidable agrégateur RSS qui gère vachement bien Vélib’ aussi)! C’est aussi et surtout, un moyen de me mettre un bon gros coup de pied au cul.
Je me mets au lit, avec un bon polar, en écoutant LateMix (si vous aimez l’électro, allez voir Vmix, il y a plusieurs chaînes de radio, c’est un bonheur) et demain, je me le promets, je m’y mets.
A bientôt