Call On Me

Plus que quelques petites heures avant le concert des Daft Punk. Promis, j’arrête de vous faire baver, juste après ce billet! Je suis certain que vous vous êtes tous déchaînés sur le tube d’il y a pratiquement 2 ans, Call On Me d’Eric Prydz. En tous cas, il était impossible de passer au travers à cette époque, avec le fameux sexy-gym-clip qui a du faire tourner de l’oeil à beaucoup!

Mais saviez-vous que ce morceau est d’abord passé entre les mains de Thomas Bangalter, l’un des Daft? En fait, le sample original est celui de Valerie de Steve Winwood et Bangalter, en collaboration avec DJ Falcon, a été le premier à retoucher au sample. Pour des raisons de paiement de droits de ce sample, Prydz n’aurait alors fait que racheter le morceau directement aux DJs, en y rajoutant sa patte adaptée pour les dance-floors. Voilà donc ce que donne l’intervention de l’un des membres de Daft Punk sur ce morceau. J’aime bien sa sonorité kitschouille, même s’il est répétitif et bien moins entraînant que le Call On Me que tout le monde connaît.

Super-héros

La petite bannière située en bas à droite doit faire bien des jaloux, pour ceux qui ne seront pas à Bercy après-demain soir pour le Daft Day. Héhé, j’y serai! D’ailleurs depuis quelques jours, je me refais un peu les albums du groupe versaillais : Homework, Discovery (sans passer par la case Human After All, que je trouve catastrophique). Pour moi, la perle est véritablement Discovery, mêlant une sonorité électro acidulée, tout comme j’aime. Petit rappel avec le morceau Superheroes, dont je n’ai jamais compris pourquoi il n’est pas sorti en single. MONTEZ LE SON!!

La Nouvelle Loose 2007 : j’ai choisi ma chanson!

Alors, à part si vous vivez sur une autre planète, vous savez que c’est le branle-bas de combat dans les chaumières!!! Avec mes blogmates Thanos et Zep, nous avons lancé le seul et l’unique concours qui vous consacrera sur toute la blogosphère (et peut-être même au journal de France 2)! Pour continuer à faire monter un peu le buzz, vous rappeler qu’une simple webcam vous suffit et qu’il vous faut envoyer un mail à zepweb @ free.fr pour enregistrer la participation une fois que c’est en ligne (avant le 12 avril 23h59), je vous dévoile le morceau que j’ai choisi d’interpréter :

Nvelle Loose

Bonne interprétation à toutes et tous, vive la loose! (les règles)

Grandir

 

Il y a cette petite chose qui me trouble toujours, quand je vois le temps qui file. Du haut de mes 23 ans, je suis un grand garçon, enfin presque. Jusqu’à très tard, j’ai eu un truc dans ma bouche pendant que je dormais. Je vois venir les esprits mal placés… je parle de mon pouce, bien sûr. J’avais 12 ans quand j’ai lâché mon doudou, en mille morceaux, lacéré de partout à force d’usage et qui sent cette odeur toute particulière… Mais j’ai un secret, que même ma mère ne connaît pas : j’ai gardé ce bout de tissu, bien enfoui sous quelques pulls, dans mon coffre (oui, le même sur lequel il y a aujourd’hui mes capotes) et je le ressors de temps en temps, comme ça. Revenir dans l’enfance… Regarder et admirer des heures les papillons que mon grand-père m’a ramené du Gabon, ces quelques photos de famille avec sourire et ces pensées aux gens qui nous manquent. Se souvenir du goût de la crème de marron dont je pouvais me goinfrer et à laquelle je n’ai plus le droit aujourd’hui pour cause d’allergie. Ca, ça a été un drame! J’adorais mélanger la crème de marron dans un bol de fromage blanc, devant le télé ou une BD.
Tout ça appartient au passé et se retourner de temps en temps, fait le plus grand bien. Par contre, j’ai cette petite habitude et j’ai l’impression que je ne m’en séparerais jamais : mon bol de Nesquick, le matin. J’ai beau mettre une cravate de temps en temps, payer mon loyer et mes impôts, jouer au jeu de la bouteille et rouler des pelles à des garçons à la fin d’un anniversaire alcoolisé, offrir un bouquet de fleurs à ma mère quand je débarque à l’improviste un dimanche, essayer d’être responsable dans ma vie de tous les jours, le bol de Nesquick est une étape obligatoire avant de décoller, le matin. Impossible de m’en séparer et la journée est très dure si d’aventure, je ne dors pas chez moi et que je n’ai pas un chocolat-chaud au réveil! Récemment, j’ai pimenté un peu mon petit-déj’ puisqu’en plus de mes tartines trempées dans le chocolat, je me fais un petit café serré juste avant de partir, m’enfin, j’ai l’impression que je n’arriverais pas à me séparer de mon bol de chocolat, ce qui me ramène tous les matins, dans ma jeunesse… Dites, vous pensez que je serais un Homme quand je ne boirais plus de chocolat-chaud le matin?

 

<mode Bedtime Stories off>

PA : Besoin d’une musique

J’ai besoin de vous!

Je cherche une musique assez spéciale, mais tout ce que j’ai dans ma cédéthèque ne me conviens pas et je n’arrive pas à trouver quelque chose qui colle exactement avec ce que je veux. Je cherche un morceau illustrant une ambiance un peu morbide (cimetière) mais pas (trop) glauque, pas gothique quoi. Peut-être quelque chose d’électronique, un peu entraînante mais avec une sensation triste (mais pas trop…). Ou alors quelque chose d’un peu plus rock, toujours dans le même esprit, mais planant. Arf, je n’arrive vraiment pas à faire mon choix. Je suis ouvert à toutes propositions et c’est pour cette raison que je vous sollicite. Le morceau doit au moins durer 3 minutes et je préfèrerai quelque chose qui n’est pas super connu.

 

Si vous avez des pistes, un petit commentaire, ou tout simplement un mail : ikare.blog@gmail.com. Merci d’avance!

 

K.O.

Waooouuuw.

Hier soir, convié par des amis à une soirée, j’avais d’abord décliné l’invitation. Finalement, après un texto, je finis par rejoindre l’Élysée Montmartre, vers 20h30 pour le Chantier des Francos (soirée de présentation d’artistes pour les Francofolies de La Rochelle). Je ne suis pas trop fan de la scène pop-rock française, les goûts et les couleurs, hein!… Quelques artistes se produisent dont la notable Pauline Croze. Les autres artistes, je connaissais de nom a peu près, mais pas plus que ça.

Et puis débarque Émilie Loizeau que je ne connaissais absolument pas. Je me suis laissé scotché. Un live pendant lequel je me suis laissé aller à la musique, complètement abandonné. Mes yeux se sont fermés, j’avais l’impression de ne plus être dans mon corps, léger au dessus de la salle. Complètement séduit par sa voix douce, fluette et un peu rauque quand elle forçait. Une maîtrise du piano unique qui faisait oublier qu’elle était seule au piano (je ne suis pas fan des chanteurs qui ne s’accompagnent qu’au piano). Une répartie au Tac-o-Tac et des ballades plutôt plus toniques, tous les ingrédients sur scène se mélangeaient parfaitement. Le public se balançait langoureusement sur les accords pour finalement faire une ovation à l’artiste. Une impression de vivre un moment complètement déconnecté.

En sortant, je ne pouvais pas parler, toujours K.O. de ce que je venais de vivre. Incapabable de sortir de cet état de bien-être et d’articuler 3 mots. Je ne peux décrire cette sensation, celle où l’on n’est plus qu’avec soi-même et où plus rien ne compte. Souvent après un bon film, je ne peux sortir de l’ambiance et partager mes pensées tout de suite profitant encore un peu des derniers instants de magie de ce que je viens de vivre. Sensation démultipliée par le live d’Émilie Loizeau. Je suis alors rentré, complètement dans mon univers, en ne calculant rien, en étant bien. J’aime cet état, malgré tout ce qui se passe autour (métro, gens allant/sortant de soirée). Puis, j’ai branché mon Mac, lancé iTunes, me suis connecté à l’iTunes Music Store.

Je me suis endormi à L’Autre Bout du Monde, avec un grand sourire, dans mon monde…