Quand je serai grande j’aurai des chaussures rouges…

Vous vous y connaissez en femmes? Et bien Valentine Féau et Sandrine Jouanin tentent d’expliquer ce que sont ces personnes de sexe féminin pendant ce pestacle d’1h30, aux Blancs Manteaux qui se joue du dimanche au mardi : Quand je serai grande, j’aurai des chaussures rouges…

Elles sont toutes les 2 sur scène et nous jouent une batterie de situation causasses, caractéristiques de ce que peut vivre une femme tout au long de sa vie, enchaînant les personnages les plus délurés les uns que les autres : la gamine, la nympho, la mère, la fille dont le père n’imagine pas sa vie sexuelle… Les comédiennes abordent ces moments avec aisance et fraîcheur et le résultat est au rendez-vous : on rit de bon cœur! Les sujets abordés sont peints de manière à ce que le public reconnaisse des situations vécues, et si parfois elles nous entraînent vers de lourds clichés, l’humour dont elle font preuve relève le tout.

On aime ce Prince Charmant qui se propose de lui « faire l’amour sur la plage du monde parfait où pas même un grain de sable ne lui rentrera dans les fesses », on aime ces deux célibattantes complètement paumées qui draguent à une terrasse de café, on aime cette mère qui raconte à son fils que parfois sa « future femme aura la voix de Jeanne Moreau, le matin au réveil »…

Au final, le mélange prend et l’impression est celle de voir sur scène le couple très réussi Chantal Lauby-Marina Foïs, tout en étant très original. Ca décoiffe ! Mon ressenti est donc plutôt positif (comme celui de Matoo) et je vous encourage vivement à aller les découvrir et les applaudir aux Blancs Manteaux.

La chanson des bloggeurs

OOOoooh, comme c’est sympa MyPlugoo, ça permet de parler avec des gens qui sont gentils et aussi de découvrir leur univers! En ce samedi un peu loosesque, j’ai discuté avec Guillaume et je suis un peu allé voir son site. Il chante à la guitare, ça rend bien et il a écrit La Chanson des Bloggeurs, c’est marrant et original, j’aime bien.

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Ah et puis, oui, sur la vidéo en plus d’être pas mal du tout, on aperçoit le bas de son dos à Guillaume… à croquer ;) Foncez!

Poptasi

Gyom m’a devancé dans la question qu’il me pose sur la provenance de la bannière de cette nouvelle version de blog. Je voulais vous en toucher en mot, de toutes façons… Quand j’étais à Amsterdam, j’en ai profité pour faire un peu de shopping, et je suis tombé sur une galerie d’artistes : beaucoup de choses hors de prix mais plutôt bien pensées et joliment dessinées. C’est toujours intéressant de ce qui peut se faire dans ce genre dans les autres pays. Je suis cependant tombé sur une série limitée de T-Shirt dont la marque est Poptasi, une marque hollandaise donc. Quelques dessins reprennent le petit nounours de base et j’ai craqué sur celui-ci avec les petites ailes, représentant mon pseudo sur le net. En plus, la matière est toute douce. Et l’étiquette est trop mignonne, j’adore !

 

Poptasi

 

J’aime donc à penser que je porte le t-shirt n°110 d’une édition limitée (sur 300) dont on ne peut se procurer les dessins qu’à Amsterdam ou dans des villes au nom imprononçable (Eindhoven, Enkhuizen, Hoorn ou Utrecht) !

L’@robase

En ce moment, en France et à Paris, le Wifi se développe de plus en plus. Beaucoup de cafés et de bars s’équipent du Wifi, afin de proposer à leurs clients une connexion, gratuite ou payante.

Quand je travaille pour la fac, j’aime bien aussi le faire en dehors de chez moi : je n’ai pas d’endroits particulier pour travailler. Je peux le faire dans ma chambre sur mon lit, allongé comme une loque, avachi sur mon canapé dans le salon ou directement sur le table de mon salon. De même, l’opportunité de ne pas étudier chez moi me plaît, n’altérant que très peu ma concentration : j’aime avoir des gens autour de moi, le brouhaha ambiant ne me dérangeant absolument pas. Et l’atmosphère des cafés français est toujours assez spécifique et géniale. J’en teste alors plusieurs avec une connexion, gratuite bien évidemment.

Près de l’antenne de ma fac, dans le XIIIème, j’ai découvert un endroit complètement atypique par rapport au quartier. Il s’agit de “L’Arobase café” qui se situe 101 rue du Chevaleret, la vue donnant sur la blibliothèque François Mitterand et son nouveau quartier, résolument moderne.


L’ambiance qui règne dans ce salon de thé est très agréable et chaleureuse. Je définirais le style comme étant assez New-Yorkais. Les gens sont charmants, la bouffe est faite maison et la connexion Wifi est à l’oeil si on consomme. Des postes connectés à Internet sont également en accès libre (mais payant). Il y a de nombreuses expositions photos qui s’affichent sur les murs, tous les mois, participant à la spécificité de l’endroit.

Le midi, ils servent des bagels variés et succulents. Entre 2 cours, je vais à coup sûr m’y poser pour y travailler un peu, répondre à mes mails ou suivre mes flux RSS.
J’y passe aussi une fois par semaine, en sortant de mon cours le jeudi avant d’aller au taff. Je demande un café allongé et des petits sablés bons et ronds de Michel & Augustin que j’emporte dans le métro…

Mon jeudi 4 janvier 2007 à Amsterdam



Des tournesols, des diamants, du rose et du rouge!

Le réveil a sonné comme si j’étais en quasi-vacances! Ca fait du bien de ne pas commencer une journée de marche aux aurores! J’ouvre les rideaux, il fait gris, il flotte, un peu comme en Bretagne et c’est forcément la course aux vendeurs de parapluies, n’ayant pas eu la présence d’esprit de penser à prendre le mien, à Paris.
Première étape : le musée Van Gogh. Je connaissais très brièvement la vie du peintre, comme on l’a tous survolée à l’école. L’aspect du musée est très moderne et la visite se sépare en 3 étages : le premier strictement dévoué à Van Gogh, le second montrant les inspirations et le dernier évoquant les prédécesseurs et les inspirés par le peintre Hollandais. Le musée se vante tout de même de posséder 500 des 1200 dessins de l’artiste, et 200 des 900 tableaux qu’il réalisa tout au long de sa vie. La visite se fait bien, ce n’est pas trop long et interminable, reproche que je fais souvent à une grande majorité des musées. Je n’avais plus en tête que Van Gogh, véritable paumé dans sa vie, avait peint toutes ses toiles en seulement 10 toutes petites années (de 1880 à 1890). C’est hallucinant de voir comment il a pu être un tel génie dans son domaine, n’y connaissant strictement rien et étant un peu autiste sur les bords, laissant son frère Théo gérer toute sa vie. Le musée retrace parfaitement toutes ses étapes artistiques et le public est entraîné à découvrir ses travaux : de la simple copie-parodie, à l’expressionisme…

Les mangeurs de pommes de terre
Les Tournesols

La chambre de Van Gogh à Arles

Voilà, un musée qui se fait bien et une visite des plus agréable : à faire absolument en venant à Amsterdam.

Le temps de chien continuant (ça va bien avec les canaux et l’atmosphère de la ville), direction un diamantaire. Amsterdam est un des endroits en Europe Il y en a quelques uns ici et les prix peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros. Ce n’est pas une habitude pour moi de voir un prix à 7 chiffres sur une toute petite étiquette! Le plan assez sympa, c’est qu’avant d’éventuellement acheter, il est possible de voir les machines sur lesquelles sont travaillées les pierres précieuses, avec les gens qui vont avec : des vieux messieurs à l’ongle du pouce tout dur, épais et retourné.

Une promenade le long des canaux, puis une autre… pour enfin atterir dans un des grands magasins d’Amsterdam : Bijenkorf, place du Dam, l’équivalent de nos Galeries Lafayettes. C’est vrai que c’est un tout petit peu moins cher qu’en France, surtout que les soldes ont commencé. J’achète un lot de boxers dont un est tout beau tout rose! J’aime beaucoup!


Et ce soir, je suis allé errer dans le fameux Quartier Rouge. Les yeux collés sur le guide, j’arrive sur Oude Kerk, très belle église, très bien illuminée. La population aux alentours fait un peu Châtelet à Paris, rue Saint-Denis. Le lève alors le nez de mon guide, et petit demi-tour histoire de bien saisir où on est : une ruelle juste derrière l’église est effectivement éclairée de rouge. Des portes avec des femmes derrières en toute petite tenue, s’acoquinant avec le premier passant. Les filles sont encadrées de néons rouges et de lumière noire faisant ressortir leurs tous petits bouts de tissu, bien évidement blancs! Derrière elle, un simple lit et quelques accessoires. Le client ouvre alors la porte (quand ce ne sont pas elles qui viennent acoster), rentre dans la vitrine et un rideau se ferme. C’est tout simplement hallucinant, il y a un petit passage qui doit faire 2 mètres et demi de large où, de chaque côté, les filles s’exposent aux hommes qui déambulent. Toutes les styles sont représentés : des filles latines, des blacks, des jeunes (voire même très jeunes), des blondes, des brunes, et même des trav’. L’atmosphère est indescriptible : il n’y a même pas assez de recul pour pouvoir les regarder, on se décale et on se retrouve nez à nez avec deux énormes seins! J’ai failli sursauté! Le Red District continue sur quelques rues aux alentours, c’est vraiment grand. Les sex shops ont pignon sur rue, arborant dildos et autres chèvres gonflables ; oui, oui, oui, de mes yeux vus! C’est fou comme le rapport au sexe est différent par rapport à ce que l’on peut connaître en France : tous les gamins peuvent tout voir et ce relativement facilement!
Une société véritablement différente, donc!