Lucia Di Lammermoor à l’Opéra


En ce moment, j’étends à fond mes liens sociaux en rencontrant des blogeurs. Dimanche matin, j’ouvre ma boîte Gmail et Oli, me proposait de l’accompagner voir Lucia Di Lammermoor à l’opéra Bastille, en compagnie d’autres blogeurs. J’ai bien entendu accepté la proposition, avec grand plaisir pour assister à ma seconde soirée à l’Opéra (la première).
L’histoire : Lucia est éprise de l’ennemi de la famille (Edgardo), déterminée à lui gâcher cette relation controversée. Et son frère y arrive : Lucia en devient folle et les sentiments qu’elle a pour Edgardo vont faire tourner le récit vers la tragédie…
Avant la séance, Wikipédia m’a été d’une très grande aide pour m’approprier cet opéra de Donizetti, en grand novice que je suis. J’y ai lu un résumé du livret et appris que “Il dolce suono” était l’Air que tout le monde connaissait… et aussi celui qui était réinterprété dans Le Cinquième Element et dont le résultat est plutôt sympa :

Bref, revenons à Bastille… Sur scène, le résultat était sublissime. Il faut dire que c’est Nathalie Dessay qui s’y collait. C’était la première fois que je l’entendais. Je ne la connaissais pas et je l’ai découverte hier soir, et je m’en suis pris plein les oreilles. Elle était éblouissante et couvrait l’orchestre et les autres chanteurs. Aussi surpris (très agréablement) par sa faîcheur : un jeu parfait, une voix douce et claire, mais forte et poignante et un salut où elle sautille sur scène, complètement en décalage avec son rôle! Au final, complètement sous le charme de Nathalie Dessay… du haut de ses 41 ans (pour Henri et RomainB)!

La salle de Bastille m’impressionne toujours autant. J’avoue que la sensation est très bizarre : un bien-être et une froideur en même temps. Elle m’apparaît monstrueuse comme si elle avançait pour dévorer ce qui se passe sur scène. De plus, la salle est bondée et quand elle applaudit non-stop ses chanteurs pendant plus de 5 minutes, le ressenti est saisissant. Le public est content… mais j’ai toujours la même impression que ça aurait pu être tout l’inverse, et que des huées aurait pu jaillir si les spectateurs n’avaient pas été satisfaits… C’est très étrange. Mais j’aime ça et je me promets de continuer à aller à l’Opéra de temps en temps.
  • Pour une analyse sur la mise en scène un peu plus fine de blogeurs qui s’y connaissent plus que moi : Matoo, Kozeries, I love Juju, Véhesse.
  • La méthode

    Voilà un film original! Un film italien, argentin et espagnol, sorti le 20 septembre. Le réalisateur de La Méthode est Marcello Pineyro.

    7 cadres sup’ vont à un entretien d’embauche pour une grande entreprise à Madrid, un matin de manifestation altier-mondialiste qui paralyse la capitale espagnole. Après un rapide salut à la secrétaire, les candidats s’installent dans une salle sobre, autour d’une table, avec un écran d’ordinateur face à eux… Et ils s’aperçoivent que le salle est fermée à clefs. Ils font connaissance et entrent très vite eu coeur d’une méthode de recrutement très spéciale : les personnages doivent d’éliminer entre eux. On comprend très vite, que c’est le dernier qui restera, qui aura le poste. Seulement cette méthode devient terriblement sadique :

    “Après une explosion atomique, vous faites partie du programme Sauvons la race humaine, et vous êtes invités à vivre pendant 20 ans, dans un bunker. Seulement, il n’y a que 5 places. Expliquez, à la vue de votre CV pourquoi il est essentiel que vous fassiez partie de ce programme et éliminez à l’unanimité celui qui n’est pas essentiel”.

    Le débat se tourne entre celui qui saura raconter des histoires et celle qui ne pourras plus avoir d’enfants… dans 20 ans.
    …Et les écrans s’éteignent au rythme des éliminations…
    Ce huis-clos réunit toutes les bonnes personnalités : le 2 jeunes amants qui ont eu une amourette dans le passé, le macho espagnol, la victime timide, la femme-boss en fin de règne… Les codes de la real-tv sont les mêmes : mais ici il s’agit d’une fiction et le voyeurisme du spectateur prend un véritable pied à observer ce combat à mort pour le poste.
    La mise est scène est très “Message à Caractère Informatif” de Canal+, et c’est un film qui change beaucoup de ce qu’on a l’habitude de voir : entre les superproductions ou comédies américaines et les films français…

    Courrez-y!+ d’infos :

  • Le site du film (en espagnol)
  • Le film sur “Comme au Cinéma”
  • DJ Orchestra aux Francofffonies

    Hier soir donc, je suis allé faire un tour au Théâtre du Châtelet, comme prévu. Beaucoup de belles choses, surtout que le public est invité à errer dans le théâtre où il se passe quelque chose à chaque étage, en plus de la Grande Salle, centre des performances. Mention spécial à la terrasse d’où la vue sur Paris est sublime (et où était installée la Harpe à Nuages). Dans le Grand Foyer, une sélection avec lieu.. . et une performance assez géniale était présentée entre 22h40 et 00h : DJ Orchestra, dirigé par The Mole.

    Six DJ dirigés par un chef d’orchestre. Les DJ ont chacun un tourne-disque, une table de mixage et une sélection de disques vinyles. Par le biais de sa console de mixage, le maestro The Mole assemble les diverses sources sonores qui lui parviennent des DJ. L’ambiance était électronique, mix tech/house minimaliste (j’adore ce son!!!) sur laquelle la salle s’emballait et admirait la performance. Et ça donne, CA :

    Je dois dire que le concept est assez terrible sur le papier… et en live, c’est encore plus puissant : chaque DJ s’inter-changeaient des panneaux avec leurs rôles : mélody, rythm, bass, vox… Chacun est devant son unique platine, cale son tempo et le chef d’orchestre face à eux, mixe le tout in fine.
    Le résultat est énorme : la musique est bonne, en même temps que le public est attentif à la manière dont elle est créée live.

    J’ai toujours voulu mixer. Quand j’étais étudiant, je n’avais pas le financement des platines et de la table de mixage. Aujourd’hui, je n’ai pas le temps. Les rares fois où j’ai touché à des platines, ce n’était pas très glorieux… Mais j’ai adoré la sensation du vinyle qui rend le mix plus authentique, plus tactile, plus agréable (que le mp3 et le CD).

    Au final, une découverte très agréable hier soir!..
    (…avant de continuer très tard aux Folivores dont la rentrée était somme toute divertissante!)

    Citizen Dog

    Citizen Dogs est un film thailandais, dans la pure lignée des films de Bolywood. Le film raconte une histoire d’amour à Bangkok, ville où pour être in, il faut avoir une queue aux fesses. Il s’agit donc une histoire moderne, très loufoque réalisée par Wisit Sasanatieng.
    Le film s’ouvre sur Pott qui décide de quitter sa province natale pour aller vivre à Bangkok et y découvrir la vie à l’usine et la vie à la ville. La ville où il découvre une jeune fille (Yin), amoureuse de son livre blanc qu’elle n’arrive pas à lire mais qu’elle garde constamment devant les yeux; ce livre est sa quête maniaco-obsessionnelle qu’elle veut décoder à tous prix. Et la vie et la ville vont faire que Pott et Yin passeront un bout de chemin ensemble, entre giboulées de casques de moto roses, doigts dans des boîtes de sardines, sexe dans des autobus bondés, chanteurs, ou encore chiens à vestes bleues…

    Je n’avais jamais vu aucun film de la mouvance de Bollywood, et ce film m’a complètement étonné! Je m’attendais à une image vieillote… Que nenni! L’image est belle, pleine de couleurs tout comme le Bangkok derrière la caméra. Le réalisateur “améliepoulainise” son film : c’est très drôle, très occidental et complètement décalé.
    Oui, je m’attendais à un film thailandais un peu tristoune, j’en suis ressorti sur le cul, enchanté et divertit.

    Plus d’infos : le film sur Allociné

    La Marche de l’Empereur

    Je n’avais pas eu le temps d’aller voir La Marche de l’Empereur au ciné lors de sa sortie. Je me l’étais procuré il y a déjà plus de 6 mois et retardais son visionnage car j’avais vraiment peur de me faire chier devant un film documentaire pendant 1h20.

    Au final, je l’ai regardé hier et… j’ai trouvé ce film charmant. Les images sont magnifiques. Les voix-off collent parfaitement aux manchots. La musique de la magique Emilie Simon est particulièrement appropriée… Du coup, on ressent les émotions comme les pinguins : joie, tristesse, rire, peur… Tout ça.
    Donc un film à voir absolument, très réussi et devant lequel je ne me suis pas emmerdé une seconde, et qui rend heureux aussi. Chouette!

    Contes pour célibataires

    Hier soir, petite soirée théâtre…
    Contes pour enfants majeurs aux Blancs-Manteaux. Chouette pièce dans un petit théâtre. On a beaucoup ri. Un humour débile, potache, tout ce qu’il faut pour passer un bon moment! Et puis, la salle est en sous-sol et climatisée!!! Donc bon, de quoi passer une bonne soirée. Petite salle, petit public, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait une salle de ce genre. Et l’atmosphère y est toujours charmante et intéressante. Donc un grand merci à Tac-Tac pour l’invitation.

    Puis petit verre dans le Marais, en terrasse du Carré. Un jeune homme au t-shirt rouge passe 1 fois, 2 fois, 3 fois, avec un groupe d’amis. Et on se regarde avec insistance… Il s’en va… Je me lève et cours lui donner mon numéro de téléphone. “Si tu as envie d’aller boire un verre, appelle moi!”. C’est la première fois que je fais un truc du genre.

    Bref, il y a quelques minutes, le jeune homme appelle. “Bonjour, je suis le jeune homme de la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie”. Moi d’un air détaché… “Euuh? Ah oui, oui, ça va bien?”!!!
    Il me sort : “Tu sais, quand tu m’as donné ton numéro hier soir, il y avait mon copain à côté de moi…”
    Moi : “Ah… Euuuh… D’accord, mais… Tu mates beaucoup quand ton copain est à côté de toi, quand même!”
    Lui : “Oui, mais lui aussi, d’ailleurs si tu veux on peut déjeuner tous les trois ce midi!”
    Moi : “Euh… ben c’est que j’ai un travail!”
    Lui : “Bon, ben une autre fois”
    Moi : “Oui!”

    Voilà, donc j’étais tout fier de moi, aborder un mec dans la rue comme ça… Ok, c’était dans le Marais! …c’est pas mon habitude. Et ça aurait pu relancer un peu ma vie sentimentale inexistante du moment. D’autant que je suis en “attente de dégroupage total” chez Free et que je n’ai pas le net chez moi…
    Bon, alors maintenant, même si les mecs en couple (avec le mari présent en plus!!!) se mettent à mater ardemment… Comment on fait? Hein?! HEIN??!!!