//FLASH SPECIAL//

[flv:http://ikkkare.free.fr/Video/chauffage_aout.flv 480 360]

Mon mec idéal…

Mon mec idéal a les oreilles décollées…
Mon mec idéal a un léger strabisme…
Mon mec idéal porte des lunettes…

Mais mon mec idéal ne saurait avoir les oreilles décollées, un léger strabisme et porter des lunettes…

Finalement, je vais m’endormir avec comme seul compagnon le hoquet qui me secoue!

Dépassé

J’écris ce billet ou je ne l’écris pas? Je publie ce billet ou je ne le publie pas? Au risque de passer pour mégalo, allez, je le publie. Ce n’est pas mon habitude de revenir sur un billet ou sur un “buzz” mais là, c’est un peu déstabilisant dans ma tête, alors j’ai finalement envie d’en parler.
Et si les 15 minutes de gloire de Warhol s’étaient transformées en 15 jours de visibilité sur Youtube? Un peu comme ce jeune homme, je m’interroge…

[youtube 69M_1ow_yEg]

Il y a un peu plus de 2 semaines, je publiais la vidéo “Ode aux bloggeurs” pour vous faire découvrir mes copains de la blogosphère. Le fait est que cette vidéo s’est d’abord retrouvée dans les vidéos sélectionnées de YouTube France, puis dans les vidéos choisies de YouTube Monde. Et le résultat est qu’à l’heure actuelle on approche des 40.000 visionnages. Ce n’était bien évidement pas calculé ni demandé, et je dois dire que je suis un peu dépassé par les conséquences : quelques 300 commentaires quasi en langage SMS sur YouTube, le lapin n’arrête pas de parler, MyPluggo reçoit des dizaines de demande de chat et les mails arrivent nombreux (un de mes premiers mecs, un ancien banquier, le président BDE de mon école avec qui on avait fait la campagne, des jeunes gens qui veulent me rencontrer, un futur gérant d’un snack à Vilnius qui veut que je lui réalise une vidéo…). J’imagine aussi que des collègues ont du tomber dessus…
Tous ces messages font bien évidement plaisir et sont touchants. Bien sûr, cette exposition est toute relative et elle redescendra très vite, tant mieux d’ailleurs (en fait, j’ai un peu hâte!). Mais la sensation est bizarre, comme si l’intimité du petit cercle (encore relatif, le “petit”) de la pédéblogaysphère sur laquelle je sévis se retrouvait un peu violé. C’est excitant mais perturbant. Excitant parce que surveiller ses stats est un peu le jeu du bloggeur lambda (même si pour moi ce n’est pas l’essentiel). Perturbant parce que tout ce que j’ai pu écrire se retrouve lu par plein de gens qui ne sont pas pas forcément dans la cible initiale du blog (même si je suis incapable de définir cette cible) mais en même temps, c’est le but d’un blog hein! Je me plains pas, je constate et je souligne un peu ce que je ressens. Excité, dépassé par les événements et perturbé!

Bon, voilà, la vie continue, le blog aussi, tout pareil. Je demande juste aux petits nouveaux de commenter en français et de ne pas se laisser aller comme sur un skyblog.

Sifflotements…Ggnniiarff

[audio:http://ikkkare.free.fr/Son/Whistle.mp3]

On a tous nos petits trucs qui nous énervent, ces petites choses qui nous sont propres et qui nous agacent indéniablement. Vous savez ces manifestations qui font qu’on se crispe, qu’on devient nerveux, ronchon, bougon et grognon d’une seconde à l’autre. Ca ne dure qu’un petit instant et tout revient dans l’ordre juste après, mais ces petites secondes ou minutes ont suffi pour être un véritable calvaire…

Alors je sais pas vous, mais moi, il y a quelque chose (une parmi d’autres, hein !) qui me stresse particulièrement, qui me déconcentre, qui me donne des boutons et surtout une énorme envie d’insulter la personne qui agît de la sorte (mais je ne le fais jamais, parce que je reste quelqu’un de très poli). Ce qui m’agace à outrance, ce sont les sifflements. Ca marche pour toutes les sortes de sifflements possibles et inimaginables : ceux des gens dans la rue ou dans leur voiture, sur le quai du métro, ceux de celui qui a son iPod sur ses oreilles et qui reprend d’une manière monumentalement fausse les tonalités de son chanteur préféré et puis il y a aussi ceux de ce gros lourdaud à la cantine qui ne peut s’empêcher de siffloter tous les jours devant les desserts ou de ce collègue qui laisse la porte ouverte pendant que j’essaie vainement de me concentrer sur un sujet sexy comme l’intensité capitalistique des entreprises françaises… Je ne peux pas ne pas réagir à quelqu’un qui siffle, c’est un réflexe, comme une espèce de mouvement de self-defense contre l’agression de mon conduit auditif : dès que les premières notes me parviennent aux oreilles, elles montent dans mon cerveau et je n’ai pas d’autre choix que d’interrompre mon activité, de penser que je déteste ça et de fixer mon regard pour essayer de trouver le fautif que je dévisage alors. Et moi, cette obligation de devoir supporter ces sons stridents aux alentours, cet étalage de bonheur à outrance, comme si on le jetait vulgairement à la face du monde, ben moi ça me rend hargneux…

Bon, et vous, qu’est-ce qui vous agace?

Lancement de Vélib’

Voilà une bonne nouvelle qu’elle est bonne : dimanche les vélos parisiens Vélib’ entrent en circulation dans la capitale et ça risque de changer pas mal les choses. C’est un peu un événement, en tous cas pour moi qui suis pile dans la cible (parisien intra-muros, célibataire sans enfants…) du service.

Sur le papier le projet est vraiment intéressant (coût relativement faible pour une utilisation courte et fréquente, disponibilité du matériel,…) mais il va falloir voir à l’utilisation ce que ça va rendre et il est certain que quelques cafouillages auront lieu pendant les premières semaines (emplacements pleins pour rendre le vélo, trouver les bornes près de l’endroit où on veut aller…). Je ne rentrerai pas dans les détails car j’imagine que ceux qui sont intéressés les connaissent. Par contre, outre la première demi-heure gratuite, l’astuce sera de patienter 5 minutes entre le dépôt d’un vélo et la reprise d’un autre, pour continuer à circuler gratuitement. D’autres villes sont déjà équipées, Lyon par exemple, mais Barcelone aussi et les systèmes ont l’air de bien fonctionner partout.

Je suis assez persuadé que cela va changer les habitudes des mes compères parisiens. D’abord en rentrant de soirée, tard le soir (ou tôt le matin d’ailleurs) les contraintes horaires pour le dernier métro sont repoussées : le réflexe ne sera plus forcément le taxi à attendre trois-quart d’heure après s’être fait rembarrer 4 fois par les chauffeurs (dès fois, ils sont vraiment relous les taxis…). Il faudra chercher une borne et hop, on rentre chez soi. Ensuite, c’est bien évidemment, un merveilleux outil de drague : je te double, tu me redouble, regarde comment je pédale en danseuse, arrêtons-nous prendre un café ! Il faudra guetter le premier d’entre-nous qui nous racontera son aventure amouro-vélib’ienne et j’en suis certain, il y aura matière ! Ca changera aussi nos lieux de rendez-vous : on ne retrouvera plus nos amis, nos plans ou nos premiers verres à Châtelet, sortie Place Sainte-Opportune (on le fait tous : « on se retrouve où ? », « je sais pas, on dit Place Saint-Op’ ? »), mais plutôt à la station Vélib’ en face de l’espace des Blancs-Manteaux. Et puis nous errerons entre copines à se montrer fièrement en selle un peu partout dans la capitale. Enfin, et c’est un bon point, Velib’ s’occupera de nos cuisses et de nos fessiers, qui deviendront durs comme de l’acier. Elle est pas bonne l’affaire (et Dieu sait que mes fesses en ont besoin) !!! Et en terme d’environnement aussi, on pourra faire une bonne action, en pédalant on ne pollue pas, alors si en plus de faire du sport, de draguer, de nous rendre service, on peut contribuer à diminuer un chouya la pollution parisienne… Que demande le peuple !!!

En tous cas, je suis tout excité par l’opération et je bassine tout le monde autour de moi tellement j’attends dimanche avec impatience. Je suis certain qu’il y a là du potentiel pour changer nos habitudes, à nous les Parigots. Alors oui, dimanche dès midi, je serai fin prêt avec mon pass Navigo pour l’ouverture des bornettes (c’est le mot des petites bornes auxquelles sont reliés les vélos) et j’enfourcherai un vélo pour me balader dans Paris! Ah encore un détail, si seulement on pouvait ressentir un peu plus qu’on n’approche pas du 15 novembre, ce serait vraiment bien pour inaugurer le service, merci!

Fiertés dans Métro ce matin

Hier NykmerOren me signalait en commentaire sur mon billet post-Gay Pride la réaction d’un certain Antoine dans Métro, le gratuit que l’on trouve dans les grandes villes. Ce genre de commentaires m’insupporte au plus haut point, assez pour que j’ai eu envie d’y répondre. J’ai donc pris quelques minutes pour rédiger une réponse qui est publiée dans l’édition de ce matin.

Métro 3 juillet 2007                          Métro 4 juillet 2007

 

On se demande parfois encore si la Marche des Fiertés sert encore à quelque chose. Ne serait-ce que pour continuer à changer les mentalités et ne plus avoir à lire ce genre de commentaires, je réponds oui et volontiers. Et je ne suis pas le seul : Arthur a eu la mauvaise surprise de se faire un attaquer sur un billet plutôt personnel à ce sujet.

Ma réponse a été un peu coupée, voici le mail que j’ai envoyé hier soir :

Cher Antoine,

 

Le premier objectif de la Marche des Fiertés que vous avez du apercevoir samedi n’est autre que de revendiquer l’égalité face aux sentiments.

 

Il est facile de crier au lobby dès que quelque chose ne vous plaît pas : j’ai défilé avec mes amis pour que des gens comme vous puissent concevoir un jour la normalité de mes sentiments, pour que des gens comme vous puissent arrêter de me dévisager lorsque je donne la main à mon copain dans la rue, pour que des gens comme vous puissent reconnaître un jour les avancées auxquelles nous prétendons (mariage et adoption).

Mais ne me parlez pas de lobby gay : les associations ont beaucoup apporté dans le passé et continuent aujourd’hui à se battre pour une avancée des droits pour les lesbiennes, les gays, les bis et les transes, il est important de se réunir autour pour faire avancer le chemin et vos mentalités. Nous avons défilé samedi en faisant la fête, mais vous n’avez retenu que les plumes, c’est dommage car il y avait plein de filles et de garçons qui étaient comme vous et qui méritent d’avoir les mêmes droits et devoirs que vous.

Alors continuons à être visibles, merci !