Mes achats culture du samedi 6 May 2006 / 18:53
Cet(te?) après-midi, j’ai trainassé à la FNAC et j’ai fait quelques achats…
C’est une grande honte, mais je ne connais que très peu. Comme ça, je découvrirais un peu mieux. J’ai adoré 1 album de Craig Amstrong (leur producteur, je crois) et là je me suis dit qu’il fallait pas que je passe à côté de la découverte des Massive Attack, qui sont un peu incontournables.
Oh, yeaaaah. Bon, rien à dire, mais je crois que je vais me poiler. Il peut y avoir du très mauvais et pas drôle, mais aussi du très TRES bon et percutant. Je me vais de ce pas essayer de séduire Dorothy Doll, le bonus du DVD.
“Les garçons adolescents se préoccupent énormément de la taille de leur sexe. Je tiens tout de suite à les rassurer. Ce n’est pas la taille qui compte… c’est le goût”. BONSOIR!
Je n’ai jamais aimé les bds après Astérix et autres Tintin. Je ne lis aucune bd. Mais j’ai toujours adoré Enki BILAL. C’est une prof en seconde qui nous a emmené au festival “Etonnant Voyageur” à Saint-Malo et c’est là-bas que je l’ai découvert. On fumait des splifs sur la plage le soir, en jouant du djembé, en seconde roots quoi (oui, ça m’est arrivé d’être roots, il me reste même des baggys!). Bref, chaque cellule de Bilal est une perle, une oeuvre d’art. Il y a environ 3 ans et demi entre chaque album (et celui là est pas très épais), mais c’est un régal pour les yeux et pour l’histoire aussi. C’est dans “Le Sommeil du Monstre” (la première partie) que figurent les premiers story-boards du “Cinquième élément” dont Bilal a été le dessinateur.
La quatrième de couv’ dit : “La tétralogie du Monstre est une histoire à 3 voix. Celle de Nike, Leyla et Amir, orphelins de Sarajevo aux 4 coins du monde. Il s’agit avant tout d’un travail sur la mémoire. Mémoire individuelle et collective, où se mêlent des images écrites de l’éclatement de la Yougoslavie, “lieu” de naissance d’Enki Bilal (pays à peine disloqué que déjà sorti des mémoires), et des images peintes d’une entêtantes conjugaison passé-présent-futur. Mémoire prospective aussi, potentielle, élargie des Balkans au reste du monde, comme dans un miroir. Ce monde, seul endroit, il faut bien le dire, qui nous reste”.
J’ai hâte de m’y mettre, mais relire les 2 premiers semble plus sage pour apprécier correctement m’histoire.