Changement d’habitudes

Désolé, mais non, je ne me mettrai pas à cette mode annoncée d’automne-hiver pour les hommes. Non, je refuse de porte le sac. Même si ça peut faire blêmir BlueCosmic, Non, c’est non!
Par contre, c’est vrai que pour nous les hommes (on se croirait dans une pub Gilette!), c’est toujours la question de savoir où l’on va mettre toutes ces choses dont on a besoin dès qu’on sort de chez soi. Pour le boulot, j’ai une sacoche dans laquelle mon agenda me suit. Quand je trimballe mon Mac, je préfère le sac à dos : plus facile à porter.
Par contre, quand il faut sortir “léger” pour soirées ou autres, c’est là que le problème se pose : comment garder ses clefs, son briquet, son portable, ses pièces et ses billets, son iPod, ses chewing-gum, ses clopes, son pass navigo, sa CB… Finalement tout ça est bien encombrant et je dois dire que s’il fallait tout se trimballer dans les poches, mes pantalons perdraient leur forme assez rapidement. Alors j’ai opté pour un baise-en-ville qui me sert de ceinture dans lequel j’entasse tous ces trucs. En fait, c’est surtout le strict minimum qui se ballade dans mes poches de jeans.
J’ai l’habitude de garder mes pièces toujours dans la poche gauche avec quelques tablettes de chewing-gums. Le tout dépend bien sûr de la quantité de piecettes que j’ai en ma possession, ce qui explique que j’essaie au maximum de me défausser de mes pièces oranges. Quand je suis sur un trajet, l’iPod vient également se placer dans cette poche là, facilitant le zapping de chansons en chansons. Je le range alors dans le baise-en-ville dès que j’arrive à destination ou que je rejoins quelqu’un. Ma poche droite est réservée à mon portable car ma jambe droite a été la première à découvrir les joies du vibreur. Question d’habitude, quoi! Mon briquet tient également compagnie à mon téléphone quand il n’y a pas assez de place dans le paquet pour le ranger directement avec les cigarettes. Voilà donc, globalement ce que je me transporte quotidiennement dans les poches, préférant ne pas toucher aux poches arrières pour les laisser accessibles.

Intéressant, non? Je suis sûr que ce billet vous passionne! :lol:
Vous êtes toujours là ? :oops: Tant mieux!!! :cool:

Parce qu’aujourd’hui est un grand jour, que je dois changer d’habitudes et que je suis confronté à un sacré dilemme : poche gauche ou poche droite? Poche droite ou poche gauche? Ben oui, avec ça, je réduis un peu le nombre des choses que je transporte et je ne sais pas quelle poche choisir…

Pavillon Noir

Il m’est arrivé une histoire assez étrange la semaine dernière. Un espèce de guignol qui avait quelques compétences en informatique a commencé à me monter quelques beaux bobards (dans lesquels je suis à moitié tombé) qui ont duré sur plusieurs semaines (à coups de faux mails, fausses conversations, phishing, faux noms de domaines et tout le tralala). Je suis finalement arrivé à le démasquer, comme quoi mes compétences en informatiques peuvent aussi suivre, quand elles veulent.

Cette personne m’a fait tout de suite pensé à Cyril, le personnage principal de Pavillon Noir sorti le mois dernier chez Plon dont l’auteur est Thibaut de Saint Pol. L’histoire est simple : on entre progressivement dans la tête d’un hacker-fou qui se croit le Maître du Monde et qui met en place tout en tas de virus pour faire tomber Internet et la société qui l’utilise. Quel prétentieux, lui aussi ce Cédric! Mais heureusement pour nous, Cyril est interné dans un hôpital psychiatrique.

C’est un roman de rentrée littéraire et je dois dire que ce n’est pas dans mes habitudes de lire ce type de livre. Mais j’ai dévoré ce bouquin car, l’histoire est moderne et que je me sens concerné par cet aspect de l’informatique, en bon bloggeur que je suis. Dans le cerveau de Cyril on se prend pour tous les personnages qu’il devient pour parvenir à ses fins : via les mails, sur les forums, ou même sur les réseaux de rencontre. Chapitre très intéressant à lire sur ce sujet (sentirait-on l’expérience de l’auteur?!!) quand on fréquente ce genre de sites.
Outre le côté informatique, c’est une histoire qui parle de la passion, celle qui rend fou, celle qui peut amener parfois à se couper du monde et des autres, dans une escalade que l’on ne maîtrise souvent pas.

On regrettera néanmoins la difficulté pour l’auteur de paraitre crédible en info tout du long du bouquin. J’imagine néanmoins sans peine, qu’il est délicat de rentrer dans les détails des astuces informatiques pour ne pas perdre les lecteurs qui ne sont pas habitués à cet univers. Les chapitres étant très courts, il est aisé d’avancer rapidement dans le livre, même si au début on se sent un peu perdu lorsque les chapitres s’enchaînent sans trop bien comprendre les différents points de vue de narration. La compréhension sur ce point devient bien plus claire, lorsqu’on avance dans le livre et révèle une surprise de taille… Jusqu’à la fin où, forcément, tout s’accélère et où la passion s’achève, comme toute passion qui s’allie à la folie.
Si vous avez envie d’un bon roman accessible, qui parle d’un sujet bien actuel, jetez-vous dessus, vous ne serez pas déçu : c’est efficace, et divertissant comme il faut!

Ah, j’oubliais de vous dire, que j’ai déjà évoqué l’auteur sur ce blog… lors d’une bien curieuse soirée arrosée au Club 18! Evidement, c’est un plaisir de parler de son livre ici. Surtout qu’au final je l’ai apprécié et que je me suis laissé surprendre (agréablement) par la plume de quelqu’un que je connais.

Les Sneaky Sound System

Quelle claque, mais quelle claque!

Ce soir, j’ai découvert en live un groupe australien, les Sneaky Sound System. Toli avait lancé dans la journée une invitation sur Twitter à le rejoindre à la Flèche d’Or pour voir ce groupe sur scène. Il vantait qu’ils avaient fait les premières parties de Jamiroquai, Robbie Williams ou encore des Scissor Sisters. Bien alléchant tout ça! Je suis donc allé rapidement visiter leur MySpace et j’ai été scotché : à la première écoute, les morceaux m’ont laissé pantois dans mon canapé. Le rythme mélange des sonorités électro des 90’s avec des basses de rock-pop bien placées et parfois du rap des années 80. Sur scène, une espèce de Corbier tout fin rap en dansant un slow avec son micro, il est accompagné par une jolie black du style de China (de MTV) à la voix qui rappelle les sonorités de celle de Gwen Stefani. C’est un très réussi et habile mélange de styles, avec dérision et surtout talent. Pour vous donner une petite idée, voici le clip de leur titre I love it.

[youtube DDj0BLxY6zU]

Mais je dois dire que le tout premier morceau sur leur MySpace, Goodbye, me fait sauter dans tous les sens!
Il faut aussi dire que le groupe est numéro 1 dans les clubs australiens et qu’ils ont près de 60 000 amis sur leur MySpace. C’est donc bien un groupe prometteur qui risque de débarquer en France et qu’il faut surveiller. J’ai échangé 2-3 mots avec la chanteuse qui prévoit de faire une nouvelle date à Paris la semaine prochaine (mais ne sait pas encore où ni quand). Je pense que j’y foncerai…

J’aime bien décrire le son que j’aime en les qualifiant comme un objet : là, pour moi, on dirait un gros bonbon de toutes les couleurs qui pétille dans la bouche. C’est frais et c’est acidulé, c’est bon!

Les <em>Sneaky Sound System</em>

Ca a été aussi l’occasion de papoter avec Toli et Vincen-t qui nous a rejoint et aussi de découvrir la Flèche d’Or et sa programmation. D’ailleurs ils reçoivent Cosmo Vitelli samedi, je me demande si je ne vais pas y faire un tour.

Voilà, promettez moi de vous souvenir des Sneaky Sound System, et bientôt vous pourrez crâner (j’adore ce mot!) en disant que vous les avez découvert chez Ikare et Toli! haha! :razz: :lol: :wink:

iFuck??

Vais-je baiser avant d’avoir un iPhone ?
Ahêeeem…

L’eau

Quand il habitait chez sa mère, il avait ses habitudes dans ses moments-là : faire couler un bain brulant, mettre des bougies autour de la baignoire, de l’encens dans la salle de bain et une le disque “Balade Nocturne vol. 2″ très fort dans sa chambre pour que le son lui parvienne. Il avait cette habitude de se glisser dans la chaleur de l’eau, de ne plus bouger et de se laisser transpirer jusqu’à ce que cet état d’âme s’en aille, loin.

Il en a eu marre de cette matinée qui s’éternisait à ne rien glander devant la télé ou l’ordi. Alors, à défaut d’un bain, il s’est glissé dans son bac à douche en lansant sa playlist “Déprime” sur son Mac. Il a mis l’eau très chaude, a placé son pommeau de douche sur ses cheveux, s’est accroupi et a fermé les yeux, pendant 45 longues minutes, laissant la chaleur de l’eau parcourir son corps. Ainsi, un peu plus, il s’est enfermé dans sa bulle, cette bulle réconfortante. Cette bulle qui le protège.
Cette bulle qui n’a pas été percée depuis très longtemps. D’ailleurs il s’en plaint. Mais a t-il ne serait-ce qu’une fois laissé quelqu’un s’en approcher? Il croit que oui. Il en est même persuadé… Clairement, ce n’est pas le cas. Il se souvient de ses derniers moments, il remonte dans le passé proche et essaye d’y réfléchir. En définitive, non ces moments ne lui ont pas laissé l’occasion d’ouvrir une brèche, même toute petite. Un mur difficile à percer pour ses amis, ses copains ou ses connaissances. La faute à qui? Personne n’est réellement fautif, il le regrette. Est-ce lui? Sont-ce les autres? Il a peur de lâcher, il n’en a pas forcément eu l’occasion. Ce ne sont pas des reproches. Il se montre fort et sûr de lui, ce qui est le cas. Mais il est aussi plein de faiblesses, bien sûr : elles se trouvent juste sous la surface de la bulle, elles sont juste là, prêtes à être découvertes. Il regrette de voir que plus tout ça avance, plus l’épaisseur entre ce qu’il cherche à paraitre et ce qu’il est vraiment s’élargit. Ce n’est pas un délire schizophrénique. Ce n’est pas non plus un personnage, mais il est en train de le devenir doucement. Il en a conscience, maintenant, il veut comprendre pourquoi et revenir aux fondamentaux.
Il a réouvert ses yeux, ça lui a fait mal, habitué à l’obscurité de sa pensée. Il avait les doigts plissés par la température de l’eau qui lui parcourait le corps. Il s’est savonné et a ouvert son rideau de douche, la température frôlant sa peau refroidissant en une seconde, sortant de la bulle de sa pensée.

Il ne veut pas se lamenter, il veut seulement faire le point sur ses erreurs. Il ne veut pas se plaindre, il veut juste identifier la solidité à outrance de cette bulle, en les écrivant. Et il souhaite en tirer des choses, des choses qui lui permettront d’avancer comme il faut, d’éclaircir son champ de vision pour un futur plus clair, plus réfléchi et peut-être plus heureux.

Il finit d’écrire ses mots, la musique le réconforte.

Chat!

Je suis toujours assez interloqué de constater que parmi les centaines de pubs que nous digérons chaque jour, il y en a quelques une que nous “retenons”. Depuis lundi en faisant mon changement du matin RER/ligne 1 à Nation, je tombe sur une affiche assez étonnante pour un spectacle. La première fois, ça m’a fait un choc. La seconde fois aussi, et ce matin j’ai épié la tête des gens (assez dégoûtée) qui se rendaient compte de ce qu’il étaient en train de regarder. Là voilà cette affiche :


(on dirait Pheel qui pue du slip!)

Je la trouve bien trash comme il faut (surtout en 2*1 mètre dans les couloirs du RER) et je vous assure que la première chose que j’ai faite en arrivant au boulot lundi, c’est de me renseigner sur ce que cette très jolie image annonçait.
Et vous ne devinerez jamais : il s’agit de NightShade, un spectacle de strip-tease chorégraphié qui se déroule à la Vilette du 18 septembre au 13 octobre.

Le spectacle Nightshade épingle nos a priori sur le monde des peep-shows.
7 chorégraphes mettent en scène 6 strip-teaseuses et 1 strip-teaseur professionnels.
Des histoires érotiques, un contexte artistique.

Vous voyez le rapport entre l’affiche et l’évènement?! Moi non! :lol: Mais au moins on peut dire que les pubards ont le mérite d’avoir trouvé une promo qui attire l’oeil!!