Dans la peau d’un transformiste #3

Avec un peu de retard, au jourd’hui (ce soir), voilà donc le passage de l’interview du jour de Laurent que nous continuons à découvrir ici :

Dans la peau d’un transformiste #2

Deuxième jour, deuxième occasion de découvrir Laurent, transformiste et drag queen à Rennes :

Dans la peau d’un transformiste #1

Voici donc la première partie de l’interview de Laurent, transformiste et drag queen à Rennes :

Dans la peau d’un transformiste – Teaser

Ce qui est bien avec la matière “Communication” dans les écoles ou la fac, c’est qu’on y case un peu tout et n’importe quoi… de quoi faire des CV, de quoi être bon à l’oral…

On avait un projet à faire en 2ème année : la restitution d’une interview menée à un professionnel. J’ai décidé de mettre en ligne cette rencontre.
En groupe, nous avons trouvé (enfin, j’ai trouvé) un métier un peu sympa : celui de Laurent qui devient Jessika la nuit. Laurent est donc transformiste/drag queen à Rennes.

Toute la semaine prochaine, chaque jour, un extrait de l’interview sera publié.

Bon, et je me suis un peu amusé avec GarageBand : pour une annonce de ce type, rien de mieux qu’un bon teaser :


T. le beau garçon

Thomas est un très beau garçon! Très très beau garçon. C’est le genre de mec “parfait” physiquement : celui qui se met torse-nu en boîte, celui qui n’a pas un poil, celui qui a les dents blanches, celui qui a des abdos juste comme il faut…
J’ai flirtouillé avec Thomas il y a 1 an à l’Overkitsch. C’était l’été, j’étais casé. Mais on s’échangeait des regards, mon copain de l’époque n’était pas parisien, rendant l’échange de regards plus aisés. Donc en profitant de mes dernières vacances et de nombreux pass, j’allais à l’Overkitsch de l’été. On s’est vu une fois… La semaine suivante, pareil. Troisième semaine idem. Et la quatrième fois, avec un petit coup dans le nez, je vais le voir :
“Salut”… blablabla et je finis par lui annoncer que “je ne suis pas sur le marché”. Il respecte mais me prête son téléphone pour que j’insère mon numéro dans son répertoire. Je le fais. Pas de nouvelles…
Et puis la semaine suivante, il me dit : “Je n’ai pas la mémoire des prénoms, et je ne me souvenais plus du tien”. Je lui fais : “Débrouille-toi!”. Bref, le flirtouillage continue, jusqu’à – je m’en souviens très bien! – un remix de Beautiful de Christina Aguilera. On danse, on se colle, on joue avec nos lèvres qui se rapprochent… qui s’effleurent… et… un smack, tout court. Voilà! Un sourire et je m’en vais retrouver mes amis. On continue un peu à se regarder. Mais il ne retrouve toujours pas mon prénom… Ca m’amuse! L’été se termine, et pour le nouvel an, je reçois un texto de bonne année, qu’il a envoyé à tout son répertoire…
En fait, c’est le type de garçon, très beau (oui, ça je l’ai déjà dit!) mais qui sexuellement me bloque. Too much, pour moi. J’imagine qu’à côté de lui, mon cul un peu mou ferait grise mine, mes poils du torse formeraient une forêt vierge… On s’est recroisé au Queen, on s’est salué, on a redansé un peu, et même célibataire, je n’ai pas conclu. Il trainait aussi avec des mecs un peu tata. Et là, ça me bloque carrément. Ca n’empêche qu’il soit très gentil!
Un soir de la coupe du Monde, je rentrais chez moi mal sappé et crevé (le Brésil jouait je crois), et je le vois dans le métro : il allait voir le match avec ses collègues à sont taff qui se situe juste derrière ma rue. Il m’a demandé gentillement (et en blaguant) s’il pouvait passer après le match. J’ai décliné.

Aujourd’hui, j’ai reçu ce texto:


… ça casse un peu beaucoup le mythe! Une soirée MSN youpilolbisoodoo…M’enfin, ça me fera toujours plaisir de poser mes lèvres sur sa joue pour lui dire bonjour!

Katie Holmes restera Joey

J’ai un problème avec Katie Holmes. Je ne la connais pas très bien pour ce qu’elle a fait au ciné. J’aimais bien (beaucoup) Dawson que je regardais le dimanche après-midi sur TF1. Et puis, on ne reviendra pas sur son vrai-faux mariage de la fausse-vraie histoire avec Tom Cruise.

Hier soir, je suis donc allé voir Thank you for Smoking, ce film qui parle d’un lobbyiste du tabac, sans scrupule, aux Etats-Unis. En fait j’avais lu le livre il y a 6 mois, et le bouquin m’avait pas mal séduit. En voyant la bande-annonce, je me suis dit qu’il fallait absoluement que j’aille le voir dans les salles obscures. Le film est pas mal, mais je suis un peu déçu par rapport au livre, bien plus prenant… comme c’est souvent le cas. Bref, le film se laisse tout de même regarder.
Je n’avais pas vu le casting, et en découvrant le générique, je vois Katie Holmes. A cet instant, je me dis que ça risque d’être sympa, ne voyant pas quel rôle elle allait avoir dans l’histoire.

Et puis elle débarque, sous les traits de la journaliste du Washington Post. Dans le bouquin, la fille est décrite comme allumeuse de pemière, sulfureuse, adorant le cul… A l’écran, nous retrouvons donc Joey de Dawson. C’est vraiment l’impression qu’elle me donne : une fille encore adolescente (genre presque pas finie), la seule différence c’est que maintenant, elle bois du vin et sait lever un sourcil de plus. Sinon, rien de neuf dans son jeu : les mêmes lèvres tombantes quand elle ne Suri pas (ohoh, jeu de mot!) et/ou quand elle fait son air de chien battu…

…ou alors le sourire à rayer un parquet pôli…


Et les pseudo-scènes de cul sont peu crédibles non-plus. On a surtout l’impression que cette jeune demoiselle est du genre à porter les culottes de grand-môman.

Mon problème avec la miss Holmes, c’est que je ne la trouve pas crédible. Et je ne l’ai vu dans rien d’autres que des seconds rôles sans intêret, avec les mêmes mimiques et aucune nouveauté dans son jeu.
Quand à Dawson, puisque j’en parle, j’ai toujours été pour rebâtiser le nom de cette série, et l’appeler Pacey, qui était bien plus craquant et bien plus charismatique. Voilà, c’est dit!
Pour en finir avec avec Katie, souhaitons lui qu’elle ne finisse pas juste “femme de…”, car elle s’embarque un peu sur ce chemin là, si elle a la carrure pour garder Tom… et si celui-ci arrête de l’enfermer. Dans le cas contraire, elle se retrouvera seule avec son bambin, à l’élever, peut-être dans le Mi-Suri (ohohOH, second jeu de mots, qui légitime ce dernier paragraphe).