Bilan 2006 30 December 2006 / 13:35
Professionnellement d’abord, j’ai su m’épanouir au boulot. Je suis assez fier en fait de tout ce que j’ai pu y faire. Mon premier papier a d’abord été publié et c’est toujours sympa de voir la forme finale de ce qu’on écrit : voir les circuits de correction et aussi apprendre à écrire et à s’adapter par rapport à son public. Je me suis aussi investi dans de lourdes formations pour mes collègues et ça a été un moyen de connaître une très grande majorité de la maison dans laquelle je bosse. J’ai, enfin, su m’imposer pour avoir un rôle déterminant sur une politique de mon ministre et ai, à ce titre, endossé un rôle que je ne pensais pas forcément avoir à jouer. L’expérience était franchement intéressante et j’ai beaucoup appris. Et si c’était à refaire, je refoncerais pareil!
A côté, j’ai également donné des cours dans mon ancienne école et là encore, ce que j’en tire est très riche. Le contact avec des élèves est passionnant, ce qui permet d’avoir un feed-back relativement direct, chose qu’on n’a pas en sortant derrière son écran d’ordinateur au boulot.
Et puis, j’ai décidé de reprendre les cours en octobre, en plus du taff fixe, avec un DEA d’économie. Le rythme subi jusqu’à ces vacances, n’a vraiment pas été évident, tant en charge de travail qu’en sommeil, mais le sujet est réellement passionnant et je m’accroche en commençant mon mémoire.
En ce qui concerne le net et ce blog, je suis aussi heureux de ce qu’il m’a permis de vivre en 2006 à travers ces 157 posts. Les statistiques de fréquentation faisant partie intégrante du jeu! Les visiteurs m’ont incité à écrire en essayant de rediriger les sujets sur ce qui pouvait intéresser, tout en gardant ma personnalité avec ses défauts, tant au niveau contenu qu’écriture. Je suis heureux de bloger, de me confier, d’être aussi parfois (souvent?) très superficiel. J’aime ce contact avec les lecteurs, commentateurs inconnus ou non. Surfer sur d’autres blogs et en apprendre un peu plus sur les tranches de vie de leurs auteurs est, de surcroît, une activité qui prend du temps mais qui m’est très enrichissante grâce à la diversité que l’on peut trouver sur le net.
Le blog m’a aussi permis de converser et même de rencontrer des gens avec qui il est très agréable d’avoir ce type de contact et de passer du temps.
Petit détour de l’autre côté de l’Atlantique : début juin, j’ai passé 2 semaines entre Québec, Montréal et New York. J’ai adoré le Québec et les Québécois, leur contact tellement différent d’en France et si agréable. J’ai été complètement abasourdi par New York dont je garde un souvenir très spécial entre réél, imaginaire et fantasme… Très excitant.
Très beaux souvenirs également de Cologne en amoureux, pour leur carnaval bourrin et pour le lit du Sofitel!
Sentimentalement justement, gros sujet! Un début d’année marqué par la poursuite d’une histoire très intense, comme je n’en avais jamais connu. Elle s’est terminé à cause de divergences… Grandement par une différence de mentalités et d’attentes. J’en garde de très bons souvenirs et depuis je cours derrière quelque chose qui lui ressemble… Je modèlise ce souhait par un équilibre fond/forme. J’attends qu’il y ait le fond, c’est-à-dire que les sentiments et la fusion entre nous soient là, mais j’espère aussi à la forme : que les codes, les envies, les attentes, la communication, le dialogue, se déroulent d’une manière saine et franche. Il s’agit, à travers ces lignes de me préciser ce que j’aimerais trouver. Depuis donc, cet équilibre je ne l’ai pas retrouvé : souvent la forme, mais là, c’était le fond qui faisait défaut, même si ces histoires étaient vraiment très chouettes… les sentiments ne suivaient pas forcément.
Et désormais, il ne s’agit pas d’être juste bien avec quelqu’un, il s’agit surtout d’entretenir la petite flamme qui fait la magie d’une relation amoureuse… cette petite flamme qui a vite fait de s’amenuiser après la période de découverte de l’autre, cette petite flamme que l’on ne contrôle malheureusement pas. Cependant, plus ça va et plus je me rend compte que tout ce à que je viens d’écrire, c’est beau sur le papier, mais que concrètement à mettre en oeuvre, il faut s’accrocher pour trouver le jeune homme qui m’apportera un minimum de tout ça. 2007, sera donc l’année de la concession! Promis! Et l’équilibre dont je parle je le négocierais plus souplement… Et je me laisserais aller… Et je ne me freinerais pas dans ce que je ressens… Et je continuerais à faire parler l’autre… Et je serais bien…
Et je serais heureux! Vous pareil, d’accord?!
Voilà, de mon côté. Je regarde 2006 avec plaisir et j’aborde 2007, heureux à l’idée d’avoir une année, qui, je le sens, sera toute aussi épanouissante.
Enfin, petit montage de la musique qui m’a accompagnée durant toute cette année… 12 minutes d’extraits :