Bilan 2006

C’est la fin de l’année, il est désormais l’heure, pour moi, de faire le bilan de ce qui a pu se passer en tout au long de 2006. Cette année qui se termine a été très riche, et j’en fais le bilan avec plaisir… mais certain que 2007 me permettra de mettre en avant tout ce que j’ai pu retirer de 2006.

Professionnellement d’abord, j’ai su m’épanouir au boulot. Je suis assez fier en fait de tout ce que j’ai pu y faire. Mon premier papier a d’abord été publié et c’est toujours sympa de voir la forme finale de ce qu’on écrit : voir les circuits de correction et aussi apprendre à écrire et à s’adapter par rapport à son public. Je me suis aussi investi dans de lourdes formations pour mes collègues et ça a été un moyen de connaître une très grande majorité de la maison dans laquelle je bosse. J’ai, enfin, su m’imposer pour avoir un rôle déterminant sur une politique de mon ministre et ai, à ce titre, endossé un rôle que je ne pensais pas forcément avoir à jouer. L’expérience était franchement intéressante et j’ai beaucoup appris. Et si c’était à refaire, je refoncerais pareil!
A côté, j’ai également donné des cours dans mon ancienne école et là encore, ce que j’en tire est très riche. Le contact avec des élèves est passionnant, ce qui permet d’avoir un feed-back relativement direct, chose qu’on n’a pas en sortant derrière son écran d’ordinateur au boulot.
Et puis, j’ai décidé de reprendre les cours en octobre, en plus du taff fixe, avec un DEA d’économie. Le rythme subi jusqu’à ces vacances, n’a vraiment pas été évident, tant en charge de travail qu’en sommeil, mais le sujet est réellement passionnant et je m’accroche en commençant mon mémoire.

En ce qui concerne le net et ce blog, je suis aussi heureux de ce qu’il m’a permis de vivre en 2006 à travers ces 157 posts. Les statistiques de fréquentation faisant partie intégrante du jeu! Les visiteurs m’ont incité à écrire en essayant de rediriger les sujets sur ce qui pouvait intéresser, tout en gardant ma personnalité avec ses défauts, tant au niveau contenu qu’écriture. Je suis heureux de bloger, de me confier, d’être aussi parfois (souvent?) très superficiel. J’aime ce contact avec les lecteurs, commentateurs inconnus ou non. Surfer sur d’autres blogs et en apprendre un peu plus sur les tranches de vie de leurs auteurs est, de surcroît, une activité qui prend du temps mais qui m’est très enrichissante grâce à la diversité que l’on peut trouver sur le net.
Le blog m’a aussi permis de converser et même de rencontrer des gens avec qui il est très agréable d’avoir ce type de contact et de passer du temps.

Petit détour de l’autre côté de l’Atlantique : début juin, j’ai passé 2 semaines entre Québec, Montréal et New York. J’ai adoré le Québec et les Québécois, leur contact tellement différent d’en France et si agréable. J’ai été complètement abasourdi par New York dont je garde un souvenir très spécial entre réél, imaginaire et fantasme… Très excitant.
Très beaux souvenirs également de Cologne en amoureux, pour leur carnaval bourrin et pour le lit du Sofitel!

Sentimentalement justement, gros sujet! Un début d’année marqué par la poursuite d’une histoire très intense, comme je n’en avais jamais connu. Elle s’est terminé à cause de divergences… Grandement par une différence de mentalités et d’attentes. J’en garde de très bons souvenirs et depuis je cours derrière quelque chose qui lui ressemble… Je modèlise ce souhait par un équilibre fond/forme. J’attends qu’il y ait le fond, c’est-à-dire que les sentiments et la fusion entre nous soient là, mais j’espère aussi à la forme : que les codes, les envies, les attentes, la communication, le dialogue, se déroulent d’une manière saine et franche. Il s’agit, à travers ces lignes de me préciser ce que j’aimerais trouver. Depuis donc, cet équilibre je ne l’ai pas retrouvé : souvent la forme, mais là, c’était le fond qui faisait défaut, même si ces histoires étaient vraiment très chouettes… les sentiments ne suivaient pas forcément.
Et désormais, il ne s’agit pas d’être juste bien avec quelqu’un, il s’agit surtout d’entretenir la petite flamme qui fait la magie d’une relation amoureuse… cette petite flamme qui a vite fait de s’amenuiser après la période de découverte de l’autre, cette petite flamme que l’on ne contrôle malheureusement pas. Cependant, plus ça va et plus je me rend compte que tout ce à que je viens d’écrire, c’est beau sur le papier, mais que concrètement à mettre en oeuvre, il faut s’accrocher pour trouver le jeune homme qui m’apportera un minimum de tout ça. 2007, sera donc l’année de la concession! Promis! Et l’équilibre dont je parle je le négocierais plus souplement… Et je me laisserais aller… Et je ne me freinerais pas dans ce que je ressens… Et je continuerais à faire parler l’autre… Et je serais bien…
Et je serais heureux! Vous pareil, d’accord?!

Voilà, de mon côté. Je regarde 2006 avec plaisir et j’aborde 2007, heureux à l’idée d’avoir une année, qui, je le sens, sera toute aussi épanouissante.

Enfin, petit montage de la musique qui m’a accompagnée durant toute cette année… 12 minutes d’extraits :

Libero

Libero est un film italien. Il s’agit d’un père et de ses 2 gamins : une jeune fille et un petit garçon. Leur mère est partie et le père essaie de gérer du mieux qu’il le peut la situation… vraiment pas évidente au quotidien. La mère revient en promettant de ne jamais plus repartir. Et la petite famille redevient un quatuor inséparable… jusqu’à ce que…

Le film, moderne et sélectionné pour la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes 2006, tourne autour de la relation d’un parent isolé élevant seul ses enfants. Il parle surtout de comment une relation d’adultes (avec toute sa complexité) peut marquer à jamais les gosses, surtout lorsqu’ils n’ont pas forcément l’âge de tout saisir.

Edit : J’ai aimé le gamin face à son père seul et isolé qui essaie de s’en sortir du mieux qu’il le peut, aussi maladroit qu’il puisse l’être. J’ai aimé ce gamin sur qui repose en très grande partie de l’équilibre de ses parents qui ne tient qu’à un fil très lâche. J’ai aimé le fait que ce rôle qui est vécu par tant de gamins aujourd’hui ait été vraiment crédible, filmé avec sincérité et juste au quotidien. J’ai aimé le tout.
En sortant du film, j’en avais gros sur la patate, j’ai appelé ma mère pour lui dire que je l’aime. Ce n’est pas des mots que je lui dis tous les jours.

Noël… en famille

Pour moi Noël a toujours été une fête familiale. C’est l’occasion de retrouver ma tante artiste-peintre que je ne vois qu’à cette occasion et qui vit à Bastille (et qui ne m’a jamais invité à aller visiter chez elle), mon autre tante et mon oncle ainsi que mes 2 cousines. L’une d’entre-elle est née 4 mois avant moi et quand nous étions gamins, nous étions inséparables et complices. Et puis elle est allée habiter dans le Nord avec ma tante. Du coup, chaque Noël sous le sapin, c’était un moyen pour nous retrouver. Et puis nous avons vécu, éloigné sans trop vraiment garder contact. Nous avons grandi chacun de notre côté et évolué… un peu à l’opposé l’un de l’autre. Moi extraverti, toujours la patata… Elle est devenue vieille-fille bien avant l’heure, avec le sac à main de grand-mère qui va avec. A l’époque où je découvrais les boîtes de nuit, elle s’est retrouvé enceinte d’un mec du Nord (elle s’est vite fait avortée)… et un problème profond a commencé à apparaître dans sa tête, venant probablement d’histoires avec ses parents. A 22 ans, elle a été internée pendant tout un été. Et puis elle en est sortie et a commencé des études d’infirmières, tranquillement, en revenant sur Paris. Moi, je partais pour Rennes. Elle a emmenagé près de chez son père : sur le pallier d’en face avec un chat et un chien. Tout l’inverse de moi donc.
La semaine dernière, à la veille de la soutenance de son mémoire, ma mère m’apprend qu’elle s’est refaîte internée en urgence par sa psy qui la suit toutes les semaines. Mais qu’elle aura une permission pour passer Noël en famille. Elle était donc là le 24 décembre au soir. Elle comatait, arrivait à peine à ouvrir les yeux. A peine arrivée et après avoir embrassé tout le monde, elle est allée s’assoupir, a ensuite ouvert ses cadeaux avec nous, puis s’est recouchée…. pour se réveiller de nouveau pour déguster la bûche. Elle était amorphe.
C’est tellement bizarre comme sensation de voir quelqu’un dans cet état, avec du vide dans le regard, les yeux vitrifiées, la voix fatiguée, la démarche titibante… D’autant plus quand il s’agit de quelqu’un qu’on connaît bien. Que je connaissais plutôt bien, devrais-je dire. Mais aujourd’hui, nous sommes tellement différents. C’est dûr de se dire qu’on a peut-être un rôle à jouer… Rôle que je ne me vois pas jouer actuellement car je suis débordé et parce que le temps nous a trop éloigné pour pouvoir régler ça en 2 heures. Dûr enfin de se rendre compte à chaque fois plus de son sentiment de jalousie qu’elle a envers moi (qui ai bien plus réussi qu’elle) et que je suis sûrement la personne la plus mal placée pour pouvoir l’aider comme elle le mériterait. Ce Noël était triste, juste triste.

A l’approche de Noël, pour certains c’est l’angoisse de se retrouver en famille et pour eux, cette réunion familiale est toujours un échec. J’ai eu la chance que ça n’ait jamais été le cas pour moi. Aujourd’hui, j’avoue bien volontiers que ce n’était pas le meilleur Noël que j’ai passé, même si encore une fois, j’ai eu la chance de croûler sous les cadeaux…

Un sentiment sympa cependant : pour moi, je le disais au début de ce post, Noël était à la base une fête plutôt familiale. J’ai reçu 7 textos de potes pour la première fois cette année, et je dois dire, ça fait bien plaisir! Merci donc aux envoyeurs de textos… et un gros bisou enfin!

Panier garni, bientôt sur les hanches!

Je viens de recevoir ça de mes grands-parents de l’Aveyron. Je ne sais même pas combien il y a de blocs de foie gras, tellement il y en a… La saucisse sent à des kilomètres, trop bon!

Ah, mais j’ai une soirée où je m’incruste, ce soir… Et on m’a demandé de ramener des trucs à manger. Voilà de quoi commencer à retrouver tout ça sur nos hanches très bientôt!

Pensée pour moi-même : aller à la piscine pendant les vacances (jusqu’au 8 janvier, oui, oui!)

Pink @ Bercy

16h00, texto de Mikael : une place pour Pink à 30 € à Bercy, ce soir, ça te dit..?
J’accepte bien volontiers au lieu de finir les fonds de bouteilles de la soirée de dimanche soir.

19h00, me voilà dans la queue pour la fosse à rejoindre les fans. Je ne connais pas bien Pink, à part vaguement Family Portrait, mais je suis content d’y être. On rentre rapidement, sans trop attendre dans le froid.

La première partie est signée par la pétillante… Lââm (y’a 2 Â à Lââm?). Qui s’est vite fait huer. Au bout de 2 chansons elle raconte, rââvie, que Pink est en train de se maquiller et qu’elle est sur le trône aux toilettes… Juste la classe.
Puis, discretos, une série de célébrités se ramènent, zappant cette première partie d’un très bon goût : Elfi et Cynthia de la Star Ac’, M Pokora (définitivement sexy), Alexia LaRoche-Joubert, Monsieur Ouali, Yannick Noah, Diam’s et Jenifer maigre comme mon petit doigt et bronzée comme c’est pas pensable en décembre. Bien évidemment, ils font le show en attendant le levé de rideau de Pink.

C’est amusant d’observer le public lors d’un concert de ce type. Ici, c’est plutôt goudous camionneuses aux multiples verres de bière. Il faut dire que Pink sait les émoustiller! A cela se rajoute des jeunes choupinous de 16 ans et demi à qui on aurait bien envie d’apprendre la vie!
La mise en scène du spectacle est plutôt bien pensée. Elle s’élève au dessus de la fosse dans un filet sur lequel elle se dandine ou alors, elle tournicote à une vitesse folle et à l’envers depuis des rubans accrochés au plafond. Je ne serais pas surpris que Kamel nous fasse le coup du filet à la Star Ac’ vendredi soir : vous imaginez Cyril pendu comme une moule dans un filet?!! :D
Par contre l’ingé lumière n’a pas bien caché quelques petits rails de coke pendant les enchaînements de chansons, plutôt moyen.

Petit résumé en vidéo (pardon pour la qualité, je découvre mon nouveau téléphone) : la Lââm qui se fait huer, et l’entrée de Pink!

En résumé : encore un bon moment passé à Bercy! Petit bilan personnel (so straight) de cette année 2006 dans la salle parisienne : Mylène Farmer, Madonna et Pink!!!

Je vous présente Eloïse

Voici Éloïse.
Je ne peux concevoir un Noël sans un sapin dudit Noël. Chez ma mère quand j’étais petit, chaque année, j’attendais la mi-décembre avec impatience pour pouvoir faire le sapin. J’adore l’odeur qu’un sapin laisse dans une maison. Cette odeur de pin qui se ressent dès que l’on ouvre la porte d’entrée.
Dans ma chambre d’étudiant rennaise, j’étais super frustré car je ne pouvais pas respecter ma tradition. Alors dès que je suis revenu sur Paris l’année dernière, j’ai été super heureux de pouvoir en avoir un pour moi, qui a d’ailleurs servi au réveillon de la famille.
Aujourd’hui, au lien de m’entasser dans les magasins, j’ai décidé, en me levant d’aller acheter la bête et de la décorer. Voilà chose faite!
Ah oui, et puis aussi j’aime bien leur donner un nom : cette année, c’est Éloïse!