Ce qui est bien avec la matière “Communication” dans les écoles ou la fac, c’est qu’on y case un peu tout et n’importe quoi… de quoi faire des CV, de quoi être bon à l’oral…
On avait un projet à faire en 2ème année : la restitution d’une interview menée à un professionnel. J’ai décidé de mettre en ligne cette rencontre.
En groupe, nous avons trouvé (enfin, j’ai trouvé) un métier un peu sympa : celui de Laurent qui devient Jessika la nuit. Laurent est donc transformiste/drag queen à Rennes.
Toute la semaine prochaine, chaque jour, un extrait de l’interview sera publié.
Bon, et je me suis un peu amusé avec GarageBand : pour une annonce de ce type, rien de mieux qu’un bon teaser :
A 3 jours du Confessions Tour à Paris, une petite phrase et réflexion d’une fan de la Madonne : Paris HILTON. La jeune héritière a déclaré : “Je suis tellement fan de l’album The Immaculate Collection de Madonna que j’ai dû m’en acheter plus d’une dizaine. J’aime tant cet album que je prends un exemplaire partout où je vais, mais je n’arrête pas de le perdre, donc je dois toujours en racheter un autre”.
Quelle tête en l’air cette Paris! Pourvu qu’elle perde un peu moins son tout premier album, dans les bacs le 22 septembre, dont j’aime beaucoup le premier single :
D. est beau. D. est gentil. D. est né exactement le même jour que moi (oui, de la même année). D. est espagnol. D. est infirmier. D. a de très beaux yeux. D. est sexy. D. se blottit contre moi devant un film d’horreur. D. ne me lâche pas la main devant un film, dans une salle obscure. D. ne connaissait pas le français il y a 10 mois quand il est arrivé en France et D. a un doux et bel accent espagnol quand il me glisse “guapo” dans l’oreille.
…et D. m’a fourré sa langue dans ma bouche il y a 2 semaines… Alors que oui, comme on dit, je ne m’y attendais pas.
Avec D., je parle espagnol quand on est avec ses amis (souvent!) et j’ai enfin l’occasion de pratiquer la langue que j’ai étudiée pendant 7 ans… Je me souviens de l’examinatrice d’un concours d’espagnol qui m’a sorti après un oral : “Bon, il est certain que vous n’êtes pas un grand linguiste (je passais derrière un pote bilingue aussi!), mais j’ai adoré ce que vous m’avez raconté!” Et vlan, 13/20! Mais sinon, je ne suis jamais allé en Espagne!
Quand je suis avec D., je vais au Pulp et je me lâche devant lui sur Le Wôk de Nadiyâ.
Je suis sur le cul quand D. me sussure “guapo” à l’oreille. Je le suis encore plus quand après que je lui ai aussi dit “guapo“, il me répond “tù màs“. On communique bien, lui et moi. Mais il est clair que c’est pas tout le temps évident : je parle doucement… On arrive tout doucement à avoir des discussions de fond… Les discussions qu’on peut avoir très vite, mais qui prennent leur temps à venir, là. C’est un peu frustrant, mais très agréable. Le temps est démultiplié et j’ai l’impression de connaître D. seulement depuis quelques jours.
Depuis, je perds pied… Je ne sais pas définir ce que je ressens. Je ne me rappelle pas avoir déjà ressenti ça… pourtant je pense avoir vécu de chouettes, de très chouettes histoires.
Je perds pied, je suis bien. J’ai un sentiment de manque quand je ne suis pas près de D. J’ai tout le temps envie de lui… mais il ne m’invite pas à aller dormir chez lui.
Mon gros problème, c’est que j’ai souvent tendance à ne pas me laisser aller sentimentalement. Il y a toujours en moi quelque chose qui freîne ce que je peux ressentir. Ce frein matérialise ma protection. Je ne me freîne pas pour vivre la relation, je me freîne dans le ressenti. Là, quand je dis que je perds pied, c’est que ce frein part en mille tous petits éclats… et ça me fait peur. Ca me fait peur de m’emballer.
Je ne crois pas aux coups de foudre pour ne jamais l’avoir vécu. Mais n’en serait-ce pas un, là? Oui, tout ça est bien cucul… J’ASSUME! Je changerais peut-être d’avis dans 3 semaines, je ne me le souhaite pas, je suis sur un petit nuage rose et léger.
Voilà, un peu de réticences à partager ça, mais ce soir j’en avais envie. Tout ça pour dire que je suis juste heureux, que j’ai le sourire aux lèvres 24h/24 et que j’écoute en boucle:
J’ai parsemé, j’ai déposé, Des graines d’étoiles, opales, Sur ton chemin, le long de tes reins….
Chaque été, j’ai une chanson qui m’émoustille les hormones…
L’année dernière, c’était l’Avalon de Juliet qui me donnait envie de sexe : c’était langoureux, sage mais rythmé et en même temps profond. Je sais pas, ça en déclenchait en moi des envies charnelles. Et là, ça y est, c’est l’été, il faut chaud à crever (on va pas se plaindre, hein?!!!) et j’ai les hormones qui commencent à s’affoler. Ca tombe plutôt bien, j’ai trouvé mon Juliet 2006 ; ça s’appelle Freeform Five et le titre sonne bien : “No more conversations“.
Les ingrédients qui me font tripp(qu)er sont là : des basses biens grasses qui montent, qui montent et la voix de la demoiselle qui arrive : douce, comme si elle nous sussurait des cochonneries à l’oreille! AAaargh!
Me voilà tout stimulé : avec un garçon, dans la moiteur de l’été, nos corps collés, enlacés, transpirants, ça dérape et ça part!
J’ai envie de mordre cet été, c’est décidé, je vais mordre!
Waf!
Pas un morceau à jetter, j’accroche. La demoiselle à la toute petite voix réussi son troisième opus haut la main.
Axé autout du terme “Végétal”, chaque morceau a sa couleur, son charme. Pas une seconde d’ennui à l’écoute de l’album.
Je vais aller la voir en concert à l’Olympia en septembre. Paraît-il que sur scène, c’est assez différent et au moins aussi plaisant.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, l’Eurovision approche à grand pas! Le concours aura lieu le 20 mai 2006 depuis Athènes. Mais ce n’est pas ça en soit qui est intéressant.
L’évènement, c’est que Monaco sera représenté par… Séverine Ferrer et sa Coco Dance!
Et, et, et ET, on a un très beau clip:
(clic sur image puis “Multimédia”, “Vidéo” et “MONACO”!)
En guest-star, le viril, mais non moins QuadriColor, Bruno Vandélis, le chorégraphe de la belle. Héhooooooooooooooooo Coco Dance!
Le site permet aussi de voir tous les clips des participants, entre autre celui de Kate Ryan, représentante Belge (oui, je suis bien informé!). Pas mal, très queer, et relance les bigoudis sous la couette.
Quand on voit la Française (comment déjà, euuuuuh, ah oui : ) Virginie POUCHIN (supra classe comme nom), on se dit que cette année encore on risque de gagner!
En même temps en ayant fait un rapide zapping, on ne sera pas dernier!