Premiers pas à Barcelone, à la sortie du vol Vueling, très bonne compagnie et très peu chère au final. Avec Muxu Munu, nous attendons le train qui nous mènera au centre de la citée de Gaudi, Paseig de Gracia, pour retrouver le lieu où nous allons passer nos bouts de nuits. En fait, nous avons choisi, l’Adonis Guest House, juste derrirère la Pedrera (que nous voyons du balcon), une pension… gay! Bon, il faut que je vous dise que je ne suis pas super communautaire, mais quand j’ai vu les tarifs sur leur site, j’ai foncé : la nuit nous coûte 30 € chacun, petit-déjeuner compris. Mario, l’hôte des lieux nous accueille en nous faisant la bise et parle avec Muxu Munu qu’il avait déjà vu.
On s’installe et je voulais absolument voir la plage avant de commencer le séjour. Chose faite, nous traversons Barcelone, à pied pour nous rendre sur le vieux port et observer la mer sur le sable chaud espagnol, lieu que nous rejoindrons aujourd’hui pour y passer une grande partie de la journée, au soleil!
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On repasse dans notre chambre, rapide douche, check de la connexion WiFi, puis, nous décidons de découvrir le Marais barcelonais… entre l’Exiample et le Gran Via, autour d’Universitat. Il est 22h, et la soirée commence, nous snackons devant une tortilla au jambon et des bières, de quoi bien nous rafraîchir. Il est encore tôt et pas grand monde traîne dans les rues. Dans le snack, nous repèrons ce garçon, très chatte, en t-shirt rose qui embrasse son copain en costard. On commence à prendre un premier verre au Punto (un bar du groupe Arena, ceux qui tiennent presque tous les endroits du quartier), et c’est ce même garçon-chatte qui nous sert nos Coca et Vodka-Shweppes-Naranja. Nous nous amusons alors à donner une note aux mecs à nos alentours : lui : 7/10, ah non, finalement 4/10, lui, là-bas 9/10 et celui-là, définitivement -4/10. ET regarde le, lui, on dirait Pocahontas! Second verre, au Dietricht, il est 23h20, le bar est presque désert, direction la zone fumeur où nous pouvons observer la salle qui se remplie et cet étrange garçon qui se prend pour Marlène (Dietricht, justement) et qui parle Français. Je lui emprunte son feux. Nous arrivons à lui soutirer une invitation pour les 11 ans de la Arena Madre, fiesta que empieza a las 00:30. 1h, nous débarquons à l’endroit, malgré une invitation pour deux, nous rentrons tous les deux. C’est un petit peu l’hallu, des mecs à poils (vraiment à poils, pas un signe de textile sur leur corps…) servant des petits choux de crème, en passant par la Dark Room (toute petit rikiki, même à côté su Starman!).

Nous retrouvons la quasi-totalité des mecs qui nous avons croisé toute la soirée : Pocahontas, Marlène, le 7/20, le -4/20… Un film porno défile sur les écrans de la boîte : ils se commencent au champagne et se termine en s’enfilant, très distingué, parmi tous ces pédés espagnols, se déhanchant sur de la musique très boum-boum (que nous ne connaissons que très peu, puisque forcément espagnole). Des Américains viennent nous aborder : un de New York, puis de San Diego et enfin de Los Angeles, c’est très international! L’ambiance est assez spéciale, nous sortons de l’Arena, il fait… 18 degré avec le CD collector des 11 ans de la boîte
Première soirée à Barcelone : so queer?! So what?!!