Björk à Nîmes

Nîmes, arrivée à 14h30, ciel dégagé, 28°C. Chaleur et accent des nîmois, arrivage de TGV entiers de fans de partout en France. Tony, NykmerOren, Poulpi, croisés par hasard aux abords des Arènes.

logo Nîmes Les arenes

Arènes, imposantes et impressionnantes, sublimes et magiques. Coupés du monde, coupés du temps, coucher du soleil, effluves de beuh.

Arenes

Premières notes de Björk, orchestration électro, puissance des cuivres, p’tit bout de femme, énergie communicative, robe arc-en-ciel, aura étincelante, quelques mots de français, atmosphère vibrante, atmosphérique, organique. Jòga.

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Bjork sur scène Enattendant le concert

 

Lulu Club, poissons à paillettes dans un filet, films de cul, scène inédite dans un funiculaire, back-room, Love is Gone.

Salade en terrasse au soleil derrière les Arènes, Jardins de la Fontaine, Tour Magne, panorama de la citée nîmoise, repos sur la pelouse avec le chant des cigales dans les oreilles.

Panorama de la tour Magne

Retour de Barcelone

Vous la connaissez cette sensation d’avoir passé d’excellentes vacances et de ne pas avoir envie de retourner bosser? Vous savez cette petite boule au ventre qui vous prend et vous rend mélancolique?

Il faisait 27 ° à l’aéroport de Barcelone à 18h, et d’après ce que dit MéteoFrance, on va avoir un temps parisien de merde jusqu’à ce week-end… Retour au boulot dès demain matin, dans le froid donc. Fin de l’effervescence de vacances, du charme d’une ville qu’on apprend à connaître (de la plage, râlala…), des balades et de la cohabitation avec Muxu Munu. Instants choisis en images.

barcelone - mer

barcelone - pedrera

barcelone - plaza rey

barcelone - parc guell

barcelone - Perroquet

 

Enfin, petit conseil si vous devez vous loger à Barça : foncez retrouver Mario, l’hôte de l’Adonis Guest House car vous serez adorablement accueilli et que ça ne coûte vraiment rien (dans le centre-ville, la chambre pour 2 lits : 60€, le lit double : 55 €). C’est un bon plan qui peut toujours servir et vraiment, ça se passe très bien!

Fais moi transpirer

Je suis rentré et je t’ai entendu, tout de suite. Je t’ai retrouvé en allant à gauche en rentrant, sous le panneau “Cold”, et tu étais là en face de moi à me regarder à moitié. Je t’ai observé et finalement tu m’as apprivoisé. Je suis allé prendre un verre et tu as su me faire entendre ce dont j’avais besoin, et j’étais particulièrement disposé à t’écouter. J’ai commencé à bouger doucement et à remuer mon bassin tranquillement, en me décontractant et en m’habituant à ce que j’avais autour de moi. Très vite, tu m’as mis à l’aise et j’ai été réceptif à ce que tu étais en train de me proposer pour une partie de la nuit.. J’ai fermé les yeux, je me suis lâché, complètement abandonné : j’ai bougé plus vite, en haut, en bas, à gauche, à droite. J’ai souri et j’étais bien. Ta cadence m’a fait transpirer encore et encore, toujours plus fort, au rythme de ce que tu faisais monter du bas de mes pieds jusqu’aux ongles de mes doigts, ma tête balançant aux mêmes instants. Tu étais maître de mon bassin, le commandant d’un simple mouvement.
J’ai été en osmose avec ce que tu m’as proposé toute la nuit, tu m’as guidé, m’as fait rappelé une montagne de souvenirs passés et complètement retourné. Quand je t’ai quitté, mes jambes étaient encore toutes fébriles de ce qui venait de m’arriver. J’étais soufflé, pour de bon, en transe complète…

Tu étais derrière les platines de la salle “Cold” de la Salvation, hier soir et grâce à l’état d’esprit dans lequel j’étais, j’ai kiffé la musique tu nous a passé sur ce sound system de taré : une bonne tech/hard-tech, comme ça faisait très longtemps que je n’en avais pas entendu à Paris. Le public était tout autant réceptif, faisant que la salle se laissait retourner. Nous somme partis et nous étions tout autant les rois du monde, à Barcelone, comme à Paris…

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La Salvation à Barcelone est donc à faire absolument si vous aimez ce son. L’autre salle est plus basique : les tubes internationaux et espagnols. On retient aussi la foule monstre aux chiottes (pour sniffer ou simplement pisser) et la Vidéo Room, petite et exiguë au fond de laquelle, là encore des écrans diffusent des images de mecs s’amusant entre eux. Il y a un tea-dance en ce moment même, il y a de très fortes chances que nos y retournions nous vider l’énergie que nous avons un peu récupérée aujourd’hui…

Errer dans Barcelone

Aujourd’hui à Barcelone, le temps s’est un peu couvert, malgré les quelques 25° qui nous font transpirer. On en a profité pour se balader toute la journée et découvrir un peu plus la ville. En fait c’est quelque chose que j’adore faire dans une ville que je ne connais pas. D’abord prendre un plan et le suivre bien comme il faut, comme un touriste de base. Et puis la journée avance et finalement, on range le plan de la sac et on se laisse aller, là où nos pas nos pas nous mènent. C’est pour moi, une façon idéale de prendre la température d’un endroit que je ne connais pas, de sentir comment vivent les gens, de rentrer dans la citée et de m’imprégner d’une ville qui n’est pas la mienne. C’est ce que nous avons fait aujourd’hui.
La vieille ville et le Barri Gothic de Barcelone sont franchement agréables : ses toutes petites rues dans lesquelles on peut se perdre comme dans des dédales sont charmantes. En avançant un peu au hasard, on est tombé sur la cour del Museu Frederic Mares, idéal pour se poser une vingtaine de minutes en écoutant jouer des musiciens, quelques uns parmi d’autres dans ce quartier.

Muxu Munu est alors parti se reposer et j’ai continuer à errer. Une bonne heure, de l’Arc de Triumfo à la Sagrada Familia. Je reviendrais d’ailleurs sur Gaudi plus tard, mais ce que je peux dire c’est que à part la vieille ville et la page, bien sûr, je ne suis pas vraiment charmé par Barcelone. Je compare bien évidement à Paris, ville dont je suis absolument amoureux : ici, je trouve que tout est déconcentré, il n’y a que très peu de quartiers avec leur âme comme on peut le voir à Paris. Dans la capitale française, on peut errer un peu et changer plusieurs fois d’ambiance en marchant une heure, ça, c’est le charme de Paris. Ici, tout se ressemble, j’ai l’impression qu’il y a une homogénéisation pas très réussie. Il y a bien sûr de très belles choses à voir (et je n’ai pas encore tout vu) et que je vais découvrir avec plaisir.

Pour ce soir, espérons que ce soit plus amusant qu’hier soir : show transformiste très peu sexy à l’Atame, et …. soirée… Bingo (oui, oui!) à La Metro (toujours des films de cul dans les chiottes, ça doit être un leitmotiv!!!), complètement décalé, avec des espagnols trop chattes, trop pouffiasses. Loulou et Loulou nous ont rejoint, nous allons aller dîner, puis direction la Salvation, LA soirée qu’il faut faire paraît-il, ça va dépoter!

Ola!

 

Plage - Barcelone

Primero dia

Premiers pas à Barcelone, à la sortie du vol Vueling, très bonne compagnie et très peu chère au final. Avec Muxu Munu, nous attendons le train qui nous mènera au centre de la citée de Gaudi, Paseig de Gracia, pour retrouver le lieu où nous allons passer nos bouts de nuits. En fait, nous avons choisi, l’Adonis Guest House, juste derrirère la Pedrera (que nous voyons du balcon), une pension… gay! Bon, il faut que je vous dise que je ne suis pas super communautaire, mais quand j’ai vu les tarifs sur leur site, j’ai foncé : la nuit nous coûte 30 € chacun, petit-déjeuner compris. Mario, l’hôte des lieux nous accueille en nous faisant la bise et parle avec Muxu Munu qu’il avait déjà vu.
On s’installe et je voulais absolument voir la plage avant de commencer le séjour. Chose faite, nous traversons Barcelone, à pied pour nous rendre sur le vieux port et observer la mer sur le sable chaud espagnol, lieu que nous rejoindrons aujourd’hui pour y passer une grande partie de la journée, au soleil! :) `

playa

contre_jour

On repasse dans notre chambre, rapide douche, check de la connexion WiFi, puis, nous décidons de découvrir le Marais barcelonais… entre l’Exiample et le Gran Via, autour d’Universitat. Il est 22h, et la soirée commence, nous snackons devant une tortilla au jambon et des bières, de quoi bien nous rafraîchir. Il est encore tôt et pas grand monde traîne dans les rues. Dans le snack, nous repèrons ce garçon, très chatte, en t-shirt rose qui embrasse son copain en costard. On commence à prendre un premier verre au Punto (un bar du groupe Arena, ceux qui tiennent presque tous les endroits du quartier), et c’est ce même garçon-chatte qui nous sert nos Coca et Vodka-Shweppes-Naranja. Nous nous amusons alors à donner une note aux mecs à nos alentours : lui : 7/10, ah non, finalement 4/10, lui, là-bas 9/10 et celui-là, définitivement -4/10. ET regarde le, lui, on dirait Pocahontas! Second verre, au Dietricht, il est 23h20, le bar est presque désert, direction la zone fumeur où nous pouvons observer la salle qui se remplie et cet étrange garçon qui se prend pour Marlène (Dietricht, justement) et qui parle Français. Je lui emprunte son feux. Nous arrivons à lui soutirer une invitation pour les 11 ans de la Arena Madre, fiesta que empieza a las 00:30. 1h, nous débarquons à l’endroit, malgré une invitation pour deux, nous rentrons tous les deux. C’est un petit peu l’hallu, des mecs à poils (vraiment à poils, pas un signe de textile sur leur corps…) servant des petits choux de crème, en passant par la Dark Room (toute petit rikiki, même à côté su Starman!).

 

serveur_a_poil

Nous retrouvons la quasi-totalité des mecs qui nous avons croisé toute la soirée : Pocahontas, Marlène, le 7/20, le -4/20… Un film porno défile sur les écrans de la boîte : ils se commencent au champagne et se termine en s’enfilant, très distingué, parmi tous ces pédés espagnols, se déhanchant sur de la musique très boum-boum (que nous ne connaissons que très peu, puisque forcément espagnole). Des Américains viennent nous aborder : un de New York, puis de San Diego et enfin de Los Angeles, c’est très international! L’ambiance est assez spéciale, nous sortons de l’Arena, il fait… 18 degré avec le CD collector des 11 ans de la boîte

Première soirée à Barcelone : so queer?! So what?!!