L’angoisse de la Présidentielle

J’ai peur. Depuis quelques jours, cette campagne m’angoisse. Je ne croyais pas à un vote extrême mais il semble toujours et bien là et c’est quelque chose que j’avais occulter. Un article du Monde intitulé “Les électeurs du FN se dévoilent de plus en plus sur le lieu de travail” expose les réflexions de ceux que l’on traitait de “fachos”. C’est un article interessant qui décrit sous un jour plus respectueux qu’à l’accoutumé l’electorat frontiste. Il décrit les idées extrémistes de ceux qui n’ont plus honte de voter Le Pen. Les commentaires des internautes sur l’article font aussi peur, où l’on peut lire des témoignages totalement décomplexés de votants FN. Voilà, sûrement dans ma bulle parisienne, je me rends compte doucement que ces idées commencent à être reprises, assumées et acceptées par une frange de la population que je ne connais pas. On a beau dire, il faut malheureusement prendre en compte les avis de ces personnes. Et elles sont de plus en plus nombreuses à ne pas être convaincu par cette campagne. Déjà que je ne suis moi même pas convaincu par ce que peuvent nous raconter et nous promettre les 3 candidats UDF, PS et UMP, alors je n’imagine pas ceux qui n’ont pas accès à l’information que je peux avoir (internet, journaux, recul).
Et puis Sarko déconne complètement. C’est grave, c’est extrêmement grave ce qu’il a pu raconter dernièrement. L’identité nationale et ses thèses eugénistes donnent la gerbe a beaucoup de monde. Ses dernières interventions n’ont eu pour but que de draguer ardemment l’électorat de Le Pen… mais à un moment, trop c’est trop. Et le risque est celui-là : perdre ses électeurs les plus centristes. Je ne sais pas s’il pense tout ce qu’il dit, s’il pète les plombs ou alors si c’est stratégique à la veille du premier tour, mais je trouve ses interventions justes extrêmes, déplacées, gerbantes. Il ne me parle plus et je ne me retrouve en rien dans les dernières idées avancées par le candidat.
Quant à Ségolène, je ne peux sérieusement pas envisager de penser à voter pour elle. Les militants socialistes ont mis en avant quelqu’un qui ne me convient pas. Beaucoup de personnes m’affirment qu’il ne soutiennent pas un/une candidat/e mais un programme. D’abord, sur la personne : je ne la supporte pas, sa voix m’exècre, elle a l’aura d’une moule et je la trouve maladroite. Taxez moi de machiste, je ne pense pas être la meilleure personne à qui adresser ce défaut, huhuhu! Au final, le rôle du/de la Président/e est de nous représenter à l’étranger. Je ne me vois sincèrement pas être représenté par cette personne. Ensuite sur le programme, je ne le trouve pas pertinent, branlant sur beaucoup de points et sa représentante, je le ressens, ne sais pas l’expliquer et l’exposer. Et c’est regrettable que les socialistes n’ait pas su rassembler vraiment, car il est évident qu’aujourd’hui encore, comme en 2002, très peu d’électeurs sont convaincus par les décisions du PS.
Face à cette “droite dure et à la gauche molle” selon un très bon billet du Libé d’hier, le choix est franchement pas évident, mais pourtant si important.

Alors oui, je suis de droite et non je ne pourrais voter pour Sarko. La seule possibilité qu’il me reste est le vote stratégique, vote utile ou vote par dépis. Quelque soit la façon dont on qualifie ce vote, il va bien falloir mettre un bulletin dans l’urne dimanche prochain. Voilà pourquoi je vais voter Bayrou. Certains affirment que le Béarnais n’a pas de programme. C’est peu-être un peu le cas, même si il y a de bonnes idées sur le fond, on ne peut pas lui renier ça. On affirme aussi que son union nationale n’est qu’une parodie de la IVème République, que la cohabitation est quelque chose que l’on a déjà vu et qu’il ne sera pas suivi ou alors que c’est une idée idéaliste. Ces “prédictions” n’ont pas de valeur à mes yeux et je leur répondrais que j’ai envie d’essayer ce changement. Sur ce point je trouverais dommage que des gens qui pourraient travailler ensemble (et bien) ne se donnent pas la main pour faire avancer la France. Si ça marche tant mieux. Si ça ne marche pas, tant pis, on en prend pour 5 ans, mais on aura eu la possibilité d’essayer et de tester la situation et peut-être qu’alors la gauche et la droite géreront plus intelligemment leur rassemblement.

Voilà mon post sur mon ressenti de la campagne à la veille du 23 avril et mon intention de vote. Le sujet est délicat parce que chacun milite ou même pense d’une manière différente mais légitime. C’est la mienne et je ne cherche pas à convaincre, juste à exposer la façon dont j’aborde la Présidentielle. Ca ne m’empêchera pas d’appeler ma grand-mère bretonne qui vit dans le fin fond des Côtes d’Armor pour la convaincre de ne pas mettre un bulletin Sarko ou Le Pen dans l’enveloppe…

Quelques précisions sur les chiffres du chômage

On en a entendu de toutes les couleurs sur les chiffres du chômage publiés par l’INSEE et par la DARES (Direction de l’Animation et de la Recherches des Etudes Statistiques, service statistique rattaché au Ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement). Les estimations du taux de chômage qui sont publiées à chaque fin de mois par l’INSEE et la DARES se font sur les données de l’ANPE, donc sur la base de la définition administrative d’un chômeur à l’ANPE (inscrit). Elles mesurent les activités de l’Agence mais ne visent pas à cerner le concept de chômage au sens du Bureau International du Travail. Et elles sont surtout susceptibles d’être affectées par des modifications dans la gestion des demandeurs d’emploi. Ce sont ces chiffres ANPE qui ont fait réagir. Le champ n’est donc pas le même, c’est comme si on essayait de mesurer quelque chose avec des thermomètres différents. Pour le BIT, le chômeur est quelqu’un : 1) qui n’a pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence ; 2) qui était disponible pour travailler dans un délai de deux semaines ; 3) qui a entrepris des démarches spécifiques pour trouver un emploi au cours des quatre semaines précédant la semaine de référence. Pour coller à cette définition, la DARES se base sur l’enquête emploi, trimestrielle et échantillonnée (donc non-exhaustive) qu’elle réalise et qu’elle exploite. Lors de l’annonce de janvier, les résultats annuels de cette enquête n’étaient pas encore disponibles (seuls étaient publiables les 3 premiers trimestres). Son exploitation sur l’année 2006 n’a pas été évidente pour les statisticiens car plusieurs spécificités ont été repérées : problème de calage sur l’échantillon, fragilités récurrentes dues aux non-répondants (ie. ceux qui ne travaillaient pas lors de l’enquête étaient-ils en absent ou sont-ils considérés comme chômeurs… ? comment les redresse t-on ?). Des corrections dans l’exploitation (redressement, correction des variations saisonnières…) proviennent également de données du recensement de la population (tout juste disponibles en ce début d’année) qui permettra d’évaluer le chômage « spontané » entre janvier 2006 et janvier 2007. De plus, chaque année au mois de mars, les estimations basées sur le calage de l’enquête emploi (évoqué précédemment) sont révisées par l’INSEE pour prendre en compte les spécificités annuelles. Les particularités des difficultés rencontrées en 2006 et exposées devant le Conseil National de l’Information Statistique (site du CNIS) seront prises en compte exceptionnellement jusqu’à l’automne. Cette décision de report (qui a fait du bruit) a été prise exclusivement sur la base de considérations techniques et en toute indépendance, sans pression d’aucune sorte.

 

Ce billet reprend des éléments d’une note du cabinet du DG de l’INSEE, reçue que très récemment alors que Le Canard Enchaîné passait à l’attaque dès le 24 janvier 2007. Je défend mon métier en n’acceptant pas les réactions que j’ai pu entendre ici ou là, sur les blogs, dans des articles ou dans la bouche de certains politiques (encore ce matin…). Les statisticiens de l’INSEE travaillent sous aucune influence politique et même si l’INSEE dépend du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie pour des raisons purement organisationnelles, l’Institut possède sa propre indépendance et n’est soumis à aucune validation du Minéfi. Celles-ci se font directement par la Directeur Général. Alors ministre à Bercy, Sarkozy a voulu toucher à l’INSEE ce qui lui a valu certaines déconvenues. Voilà, ça me fait juste hurler quand j’entend que les statistiques publiques publiées sont partisanes du gouvernement, surtout en ce moment. Je signale de plus que le DG de l’INSEE est plutôt de tendance à gauche, ayant travaillé directement avec Jospin sur le financement des retraites. Notre métier est de décrire ce qu’il se passe en France selon les chiffres dont on dispose. Dans la très grande majorité, ils ne sont pas parfaits mais ils essayent de coller à la réalité et c’est une branche qui mobilise beaucoup de gens qualifiés, des producteurs, des redresseurs, des chargés d’études, des analystes… pour affiner nos publications. Pour revenir sur les chiffres du chômage, l’Institut fait l’effort de publier sa méthodologie, certes contestable sur certains points, qui n’est jamais reprise par les journalistes ou autres commentateurs, mais qui est essentielle à l’exploitation et à la compréhension d’un chiffre. Sur ce point, je regrette que les communications tardives d’explication des chiffres n’aient pas été plus massivement reprises, au lieu d’une critique incessante et que l’INSEE ne se soit pas défendu plus tôt.

Hier soir sur TF1 : le Disney Club

Les militants socialistes crient-ils hourra en ce lendemain de l’intervention de Ségolène Royal sur TF1?

Sur la forme : c’était bien pensé. Ne pas être stoïque derrière son pupitre, bouger autour et s’y accouder comme à un comptoir de bar pour présenter son pacte présidentiel, c’était retenir une bonne leçon de ses conseillers en communication. Sincèrement bien joué, j’ai aimé cette image.

Mon avis, plutôt sur le fond : j’ai été agacé pendant toute l’émission. D’abord par la qualité des questions. J’ai trouvé le public plus accrocheur et plus pertinent lors des précédentes émissions. Les questions ne concernaient que des sujets personnels. Rien de bien global, je ne me suis pas senti concerné en tant qu’individu. Juste une énumération de sujets particuliers. Alors peut-être que j’ai particulièrement relevé ce comportement parce qu’il s’agissait d’une candidate que je ne porte pas dans mon coeur. C’est aussi le format de l’émission qui veut ça : il est impossible pour un candidat de présenter son programme dans son ensemble, seulement, petits bouts par petits bouts… renforçant encore les discours bien démagos (comme les précédents candidats). Néanmoins, j’ai trouvé le débat pathétique sur beaucoup de situations… sans compter PPDA qui coupait les réactions un peu sèches. Bon, il l’a aussi fait pour les autres candidats, ok! Et je ne parle pas de l’ange qui passe quand elle va consoler ce pauvre monsieur en fauteuil roulant, atteint de sclérose en plaques…

Ségo a remercié chaque intervenant par un “merci de me poser cette question” et un “vous avez raison”… Agaçant, quand ces mots reviennent toutes les 2 minutes. Ses réponses : “Oui, c’est ce qu’il y a dans mon pacte présidentiel”. La seule fois où elle n’a pas été d’accord avec ses interlocuteurs, c’était sur un sujet majeur concernant l’ensemble de la population…. la chasse!

Quand je pense qu’il y a 2 semaines, on faisait un scandale sur le producteur de cette émission de TF1, ex-membre du cabinet de Raffarin… Personnellement j’ai trouvé que l’exercice était bien plus aisé pour la candidate socialiste : le panel de français “représentatif” la caressant bien plus dans le sens du poil que les autres candidats.

Au final, je pense que l’exercice est réussi pour une majorité des français : elle a su leur parler en se basant essentiellement sur la forme et en acquiescant à chaque intervention. Pas à moi, désolé…

Petite précision : ce n’est que mon avis, forcément biaisé par ce que je pense (et j’en rajoute un peu aussi). J’aimerai connaître votre avis en tant que supporter ou non de Ségolène Royal : vous en avez pensé quoi, sur la forme et sur le fond de cette émission? J’ose espérer que même des militants socialistes auront un oeil un tant soit peu critique…

Je suis pédé, de droite…

…et c’est déjà pas mal !

Ce que je lis en ce moment ou ai pu lire, ici ou là sur le net me fait m’étrangler parfois. Surtout lorsque cette campagne présidentielle 2007 se caractérise par étant d’un nouveau type en invitant une partie (encore réduite) des électeurs-internautes à participer, à échanger et de temps en temps à s’affronter plus directement et moins cordialement (ce qui arrive de plus en plus souvent). Ce qui me fait réagir et souvent hurler, c’est la tendance de certains à associer homosexualité au vote à gauche. Cette tendance à systématiser ce lien et à le rendre obligatoire, me rend fou. Certains écrivent (et parfois pensent) que l’on ne peut être de droite et gay en même temps. Je vais essayer d’expliquer ma démarche…

Fils d’une mère enseignante, mes inspirations économiques sont plutôt libérales : je crois au marché et à sa propre régulation, je crois à une certaine forme de libéralisme (et ce n’est pas un gros mot, Zep ! ;) ). Mes études en économie tant sur la théorie des économistes que sur l’étude des faits économiques historiques jusqu’à présent, ont tendu à ce que je me fasse une opinion : celle d’avoir une tendance politique plutôt proche de notre droite. Sur le plan social, je modère un peu plus mes propos et pensées (quoique…), mais si on fait les comptes, c’est toujours la droite qui gagne dans mon esprit. Voilà, ce ne sont que mes idées de départ qui me guident et en les exposant ainsi, je ne cherche bien évidement à convaincre personne.

J’en viens au cœur de mon idée : adhérer à des idées politiques et à des concepts sociaux n’ont rien avoir avec les orientations sexuelles de chacun. Et je m’insurge contre les gens qui se doivent d’imposer un quelconque lien. Parce que je suis pédé, je serais obligé de voter à gauche ? Of course, not ! C’est vrai, la gauche et la droite ont un passé sur la question, d’ailleurs plutôt en faveur de la gauche, à l’image de l’intervention de Mitterrand en 1981. Le tableau de la droite est bien plus sombre sur le même terrain : opposition au PACS, manifestations outrancières d’une certaine partie de la droite… Je reconnais ces faits comme explication d’une éventuelle légitimation du vote à gauche de la population gay-lesbienne et je ne les remets pas en cause. Mais aujourd’hui, je suis mûr dans ma sexualité : une acceptation pleine et entière avec assez de vécu pour savoir quel genre de relation et quel genre de futur je veux. Ce n’était pas forcément le cas en 1998 et je n’étais pas né en 1981. Ce passé est alors moins légitime à prendre en compte pour moi ne l’ayant pas vécu dans mon état d’esprit actuel ; mais j’en conviens, je peux comprendre ceux qui ont gardé ça bien présent dans leur tête. Je pense surtout qu’aujourd’hui, les idées, repères et positions des partis évoluent (assez rapidement en fait) : réjouissons-nous que chaque grand parti (à qui l’on pourrait décemment confier nos voix) étudient et évoquent la question homosexuelle en proposant des choses. Et les partis évoluent tout en essayant de séduire la plus large majorité de leurs électeurs. A droite par exemple, cet électorat va des personnes comme moi (pluôt centristes) jusqu’à la frange la plus extrémiste (catho, limite FN…). Il faut aussi prendre ça en considération.

Il y a 6 mois, je pensais néanmoins voter à gauche, histoire que le PS et Cie montrent enfin un peu ce qu’ils sont capables de faire au pouvoir, au lieu de se plaindre systématiquement (c’est le rôle de l’opposition, je ne les blâme pas pour ça). Et je me disais que en ce qui concerne le « droit » des homos, c’étaient eux qui étaient le plus susceptibles de faire avancer les choses (mariage, adoption…). Aujourd’hui l’UMP propose une « union civile » qui ne me convient guère et c’est vrai que face à la proposition PS, sur le papier cette « union civile » ne faisait pas le poids. J’ai changé d’avis depuis : je me suis renseigné sur l’exacte proposition des socialistes déposée au Sénat (en juin dernier, je crois). J’ai été assez déstabilisé, en fait. Ils communiquent sur le mot ‘mariage’ mais au final, ce n’est pas une si grande avancée que ça. Actuellement, il existe un unique texte sur le mariage légitimant la filiation et la parentalité (et donc l’adoption) dans le même texte. La proposition socialiste consiste certes à remplacer par « les époux » un peu partout afin d’avoir le même nom de contrat pour les hétéros et pour les couples de même sexe, mais aussi à séparer les notions de mariages et de filiation en 2 textes, séparant donc la parentalité du mariage :

- Proposition de loi tendant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe

- Proposition de loi tendant à amenager les conditions d’exercice de la parentalité

Toute l’ambiguité est là : celle de pouvoir faire passer un texte sans l’autre, ou en modifiant le second. Ca ne sera peut-être pas le cas et j’espère que ça le sera pas. Je salue les propositions et je ne les critique pas, c’est déjà une proposition en elle-même, très intéressante. Mais à mes yeux, cette séparation fait perdre de sa splendeur à ces propositions qui continuent à faire tourner la tête d’un tas de personnes. Au final donc, ce qui aurait pu me faire voter PS (en ne me basant que sur l’unique notion de l’évolution du « droit » des homos) ne fait plus basculer ma balance, face aux propositions compilées des partis. Parce que c’est bien ça dont il est question : face à notre paysage politique bimodal, il ne s’agit plus de trouver le candidat chez qui on trouvera le plus de points communs, mais ça sera celui qui minimisera les idées sur lesquelles nous sommes en désaccord…

Alors savoir si ça sera Sarko ou Bayrou, je ne sais pas encore. Car oui Sarko me fait un peu trembler sur certains sujets et aussi car Bayrou semble être une bonne alternative quand on fait les comptes… Let’s see.

Voilà, j’explique dans ce billet un peu mon choix et ma position actuelle. Je souhaite juste qu’on arrête, par pitié de penser qu’homosexualité et droite sont toujours antinomiques. Je m’insurge contre ceux qui imposent un vote ou une manière de penser communautariste (une de plus?!). On peut concilier les deux aujourd’hui, bien plus qu’homosexualité et religion à laquelle, pour moi, l’adhésion de fait dans la globalité par les pensées, gages de la foi et qui condamne ouvertement ce choix d’orientation sexuelle.

<mode Steevy OFF>

De l’usage d’Internet : DiscoSarko

Rrrrrrrrrrrrrrroooh, ces politiques qui usent le net en peu n’importe comment en vue de la Présidentielle de mai prochain…
Après la chanson de campagne, voilà que l’équipe du candidat UMP nous sort DiscoSarko.com (accessible depuis le site des Supporters de Sarkozy). Il reprend les mêmes principes des petits personnages flash, qui tournent en ce moment, auxquels on rajoute nos têtes pour les voir danser de manière ridicule : les elfes, les Scissor Sisters… Mais à la place de nos têtes, c’est celle de Sarkozy. Le personnage en costard, se remue sur des morceaux qui « déchirent » dixit le site. On retrouve parmi les 4 dancefloors proposés Staying Alive, et ses chanteurs/amis : Doc Gynéco, Johny et, et, ET… la sulfureuse Anny Cordy.

Les candidats ont compris qu’il fallait utiliser le net… Leurs sites/blogs prennent doucement tournure. Mais merci de veiller, chers politique de ne pas trop en faire, ça en devient vraiment ridicule.

Sarko, ohOhoh

C’est une évidence, Internet et le réseau social qu’il permet, va avoir un rôle capital dans la campagne présidentielle. Toutes les choses dont on a entendu parler dernièrement viennent du net : la vidéo de Ségolène qui se fait siffler, celle des profs…
Donc autour de ce buzz, les candidats jouent la carte de la maîtrise en ouvrant leur blogs/sites, pour s’approprier au mieux ce nouveau média. Les vidéos sont leur dernière trouvaille pour communiquer : tous se sont filmés en train de souhaiter une très bonne année, avec plus ou moins d’habilité.

Je viens d’errer un peu sur sarkozy.fr et je suis tombé à l’instant sur la chanson de campagne du candidat UMP, bien rangée dans NSTV (Nicolas Sarkozy TV)! Et voici le clip qui l’accompagne :

C’est vraiment du n’importe quoi! Vivement que la chanson de Ségolène sorte. On pourrait peut-être organiser un vote pour la meilleure chanson/meilleur clip!

C’est le choix de toute une vie.
Des idées dont on a envie.
Pour ressusciter la patrie.
Les deux drapeaux d’un pays.

La France de demain nous le crie
Un seul homme pour notre pays
Le seul vote enfin qui suffit
Nicolas Sarkozyyyyyyyyyyyyyyyy

Quelques sites de candidats :