Billet depuis un Coffee Shop, vendredi 05/01/07 à 17h30 5 January 2007 / 17:50
Enregistrement instantané :
…pour se mettre dans l’ambiance…
Je ne suis pas un gros fumeur du tout. Il m’arrive de tirer sur un pét’ autour d’une table de poker ou dans une soirée. Je préfère les trucs doux, les trucs qui ne me font trop d’effets, et que je peux maîtriser. Je préfère ne pas toucher à de l’herbe qui défonce dur, ça m’angoisse. Par contre, fumer seul, c’est la première fois. J’ai pas mal hésité avant d’entrer dans un Coffee Shop. Une fois dedans, j’ai demandé quelque chose de léger. C’est allemand, et c’est effectivement pas très chargé. Assez pour ralentir mes idées et que celles-ci puissent être agréables.
Il était écrit que Kadinsky (là où je suis), accepte bien les “débutants”. Effectivement, la personne qui m’a servie a été très joviale et a su me proposer ce qui pouvait m’aller. Je me suis commandé un café et me suis installé. Elle a alors pesé, et me l’a apportée sur le bord de la tasse, dans un petit sachet en plastique transparent. J’ai rassemblé mes souvenirs de rouleurs de clopes et ai roulé le pét’. Timidement allumé, les effets se sont fait sentir, par saccades, au rythme de mes inhalations.
Je regarde les gens passer dans la petite rue. C’est vraiment sympa Amsterdam. Je l’ai déjà dit, mais la ville fait petit village. On s’y ballade avec plaisir… C’est
J’observe les gens autour de moi. 3 pédés sont assis à ma gauche et viennent d’écraser leur mégot. C’est fou, comme quand je suis un peu stone, je n’arrive pas à articuler et réfléchir assez vite pour baragouiner quelque chose. Alors je les écoute. Je crois comprendre (je viens de taper “qu’omprendre” sur l’ordi, c’est grave docteur?!.), je crois comprendre donc que l’un tient la chandelle pendant que les 2 autres se dragouillent en ce racontent leurs précédentes dates, et leurs plans uniformes. L’autre se fait royalement chier… Il rallume un autre buzz…
A côté, un couple de français, la cinquantaine ne savent pas quoi se dire… Au rythme de “c’etait bien, ce musée, hein?!!” “euh, voui”… c’est carrément triste.
Mais je ne sais pas quoi faire de ce qu’il me reste dans le sachet transparent. Je ne sais pas mentir et je pense que si je la garde, la culpabilité paraîtra sur mon visage. J’ai en plus mon piercing en pointe, à la place des deux boules transparentes, et je ne me suis pas rasé des 3 jours. Pas envie de me faire prendre la tête en arrivant à Gare du Nord. Je pense que je la laisserais en partant.
Ce texte doit être incohérent comme tout, bourré de fautes, je m’en excuse… Mais cet “exercice” m’a bercé. Je ferme mon laptop est fonce direction Centraal Station, pour m’endormir dans le Thalys.
Retour à Paris.